𝙐𝙣𝙚 𝙙𝙚́𝙡𝙚́𝙜𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙤𝙨𝙚́𝙚 𝙙𝙀𝙎 𝙖𝙜𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙪 𝙎𝙮𝙨𝙩𝙚̀𝙢𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙉𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙐𝙣𝙞𝙚𝙨, 𝙖𝙘𝙘𝙤𝙢𝙥𝙖𝙜𝙣𝙚́𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙢𝙗𝙖𝙨𝙨𝙖𝙙𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙛𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝙎𝙪𝙙, 𝙈𝘽𝙐𝙇𝙀𝙇𝙊 𝘾𝙝𝙖𝙙𝙧𝙖𝙘𝙠 𝘽𝙐𝙉𝙂𝘼𝙉𝙀, 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙢𝙗𝙖𝙨𝙨𝙖𝙙𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙏𝙖𝙣𝙯𝙖𝙣𝙞𝙚, 𝙂𝙚𝙡𝙖𝙨𝙞𝙪𝙨 𝙂𝙖𝙨𝙥𝙖𝙧𝙙 𝘽𝙮𝙖𝙠𝙖𝙣𝙬𝙖, 𝙨’𝙚𝙨𝙩 𝙧𝙚𝙣𝙙𝙪𝙚 𝙢𝙚𝙧𝙘𝙧𝙚𝙙𝙞 𝙡𝙚 26 𝙛𝙚́𝙫𝙧𝙞𝙚𝙧 2025, 𝙖𝙪 𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙞𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙛𝙪𝙜𝙞𝙚́𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙜𝙤𝙡𝙖𝙞𝙨 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙚́ 𝙖𝙪 𝙨𝙩𝙖𝙙𝙚 𝙍𝙪𝙜𝙤𝙢𝙗𝙤 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝘾𝙞𝙗𝙞𝙩𝙤𝙠𝙚. 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙖𝙞𝙩 𝙖̀ 𝙚́𝙫𝙖𝙡𝙪𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙫𝙞𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙛𝙪𝙜𝙞𝙚́𝙨 𝙚𝙩 𝙖̀ 𝙘𝙤𝙤𝙧𝙙𝙤𝙣𝙣𝙚𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙚́𝙥𝙤𝙣𝙨𝙚 𝙝𝙪𝙢𝙖𝙣𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙥𝙧𝙞𝙚́𝙚.

Le site de transit de Rugombo en province de Cibitoke abrite actuellement plus de 40 000 réfugiés congolais ayant fui la guerre dans leur pays. Parmi eux, 2 500 femmes enceintes et 7 000 enfants, dont certains ont fui sans leurs parents et sont pris en charge par des voisins. Face à cette crise humanitaire, Brigitte Mukanga-Eno, Représentante de l’UNHCR, a souligné l’urgence d’une intervention pour subvenir aux besoins essentiels de ces populations, notamment en matière d’alimentation, de santé et de logement.

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙪𝙣 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙞𝙚𝙣 𝙝𝙪𝙢𝙖𝙣𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙖𝙘𝙘𝙧𝙪

Les agences du Système des Nations Unies, comprenant l’UNHCR, l’OIM, le PAM, l’UNICEF Burundi et l’ONU Femmes, ont lancé un appel pressant à la communauté internationale pour renforcer l’assistance humanitaire. L’accent est mis sur la fourniture de nourriture, de soins de santé et d’installations sanitaires appropriées afin de garantir des conditions de vie décentes à ces réfugiés.

𝙍𝙚𝙡𝙤𝙘𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙩𝙚𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙫𝙖𝙨𝙩𝙚𝙨

Face à la surpopulation du site de transit de Rugombo, le Gouvernement burundais a décidé d’aménager des sites plus vastes à Rutana et Mwaro pour accueillir les réfugiés. Brigitte Mukanga-Eno a annoncé que ces réfugiés seront bientôt transférés vers ces nouveaux sites afin d’alléger la pression sur le stade Rugombo et d’améliorer leurs conditions de vie.

𝙄𝙢𝙥𝙖𝙘𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙡’𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙡𝙤𝙘𝙖𝙡𝙚

La présence massive de réfugiés a entraîné l’occupation des établissements scolaires locaux, notamment le Lycée Communal Rugombo et l’ECOFO Rugombo, ce qui a conduit à l’arrêt des cours. Brigitte Mukanga-Eno a assuré qu’en collaboration avec le ministère de l’éducation, des solutions seront trouvées pour organiser des cours de rattrapage, afin de limiter l’impact sur les élèves burundais et réfugiés.

𝘾𝙤𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙤𝙣

La situation des réfugiés congolais au Burundi reste préoccupante, nécessitant une mobilisation accrue des acteurs humanitaires et de la communauté internationale. La relocalisation vers Rutana et Mwaro représente une solution temporaire, mais des efforts soutenus sont indispensables pour assurer un avenir digne à ces milliers de personnes en détresse.

 

Par NDAYISHIMIYE Emmanuel