Les natifs de Mukaza saluent les enseignements du Chef de l’Etat

Le Président de la République Pierre Nkurunziza a rencontré mercredi 26 février 2019, pour la 6ème fois dans une séance de moralisation de la société, les natifs de la commune Mukaza en Mairie de Bujumbura.

Dans son mot d’accueil, le Maire de la ville de Bujumbura Freddy Mbonimpa a remercié le Chef de l’Etat Pierre Nkurunza d’avoir resté aux côtés des natifs de la Mairie de Bujumbura au cours de ses séances de moralisation consécutives.

Selon le Porte-Parole adjoint du Président de la République Alain Diomède Nzeyimana, au cours de cette séance, le Conseiller principal à la présidence Serges Ngendakumana a dispensé des enseignements sur les méfaits de la colonisation avec le pacte d’impérialisme constitué de 28 articles. Ce pacte définissait comment les colonisateurs et les néocolonialistes exploitaient les africains avec comme objectif principal ‘’diviser pour régner’’.

Selon Alain Diomède Nzeyimana, les articles les plus saillants de ce pacte partaient sur les articles 22 jusqu’à 28 où on parlait du rôle de l’organisation des nations unies (ONU). Dans le passé, on prenait l’ONU comme un organe qui œuvre pour le bien-être des nations africaines mais c’est un instrument de domination utilisé par les néocolonisateurs pour piller et maltraiter les africains, a précisé Dr Serges Ngendakumana.

En deuxième lieu, le Porte-Parole du Président de la République Jean Claude Karerwa a dispensé des enseignements basés sur la culture et les mœurs des burundais depuis longtemps. Il a rappelé comment on prononce le discours lors des fêtes de mariage, des dots, etc. Il a invité les natifs de Mukaza de bien asseoir la langue nationale (Kirundi) dans leur vécu quotidien.

Prenant la parole, le Président de la République Pierre Nkurunziza a résumé en général ces enseignements en 2 proverbes en Kirundi : ‘’Ukura utabaza ugasaza utamenye et Winjira mukibira utazi ugaca inkoni utazi’’ ainsi qu’une citation biblique ‘’Abantu banje bishwe nukutamenya’’. Le Président Pierre Nkurunziza a exhorté la population de Mukaza à toujours penser sur ‘’là où nous venons, là où nous sommes et là où nous allons’’ afin de bien entretenir la nation burundaise.

Le Président Pierre Nkurunziza a précisé que les séances de moralisation déjà dispensées vont asseoir la vraie culture burundaise. Que la séance de moralisation de la société soit un cursus de formation pour la génération future, a insisté le Président Pierre Nkurunziza.

En marge de cette séance, le Chef de l’Etat a d’abord donné l’occasion aux participants pour témoigner de ce qu’ils ont gagné à travers les enseignements reçus lors des précédentes séances de moralisation de la société dans cette commune de Mukaza.

D’après le Porte-Parole du Chef de l’Etat Alain Diomède, d’une manière émotionnelle, certains natifs de la commune Mukaza ont précisé qu’ils sont satisfaits des efforts du Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza pour cette 6ème occasion qu’il anime la séance de moralisation de la société à Mukaza. On nous croyait (les citadins) comme des bandits et des gens qui n’ont pas de respect envers la culture burundaise a déploré un natif de Mukaza. Alain Diomède Nzeyimana a aussi fait savoir que l’un des participants qui est né avant l’indépendance du Burundi en 1972 a précisé que c’est la première fois qu’il voit un Président de la République qui leur rend visite dans une réunion d’échanges comme ces séances de moralisation de la société.

Les natifs de Mukaza ont enfin promis au Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza qu’ils vont mettre en application les enseignements reçus à partir des séances de moralisations toute fois en se regroupant en associations et coopératives de développement et en protégeant l’environnement.

En dernier lieu, le Chef de l’Etat a développé la notion de l’éducation au foyer ou le dialogue en famille. Le numéro un burundais a rappelé aux habitants de Muha que l’éducation des enfants relève de la responsabilité des parents, car à l’école, on apprend les connaissances mais l’éducation de base (indero yo ku ziko) est tirée de la famille.

 
Par BIGIRIMANA Raphaël