Depuis le 21 avril, des émissaires du gouvernement burundais se rendent dans au moins neuf pays, à savoir la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, l’Ethiopie, l’Angola, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Tchad. »Quand dans un pays il y a des rumeurs qui peuvent déstabiliser les relations entre un pays et ses voisins ou ses pays amis ou intoxiquer aussi la population, l’Etat doit déployer des envoyés spéciaux », a déclaré jeudi Léonidas Hatungimana, porte-parole du chef de l’Etat burundais. Il a indiqué que ces envoyés spéciaux ont été déployés dans le monde pour expliquer que l’étape que le Burundi a déjà franchie dans la stabilisation de la nation et dans le renforcement de la paix et de la sécurité n’est pas à retourner en arrière. »Ces envoyés spéciaux apportent un message de tranquillisation et d’explication pour que ces nations aient aussi le temps de poser des questions pour avoir de plus amples explications », a ajouté M. Hatungimana.Dans un rapport confientiel, le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) a fait état de distribution d’armes par le pouvoir de Bujumbura aux jeunes imbonerakure, jeunes affiliés au parti au pouvoir, le CNDD FDD, ce qui a été démenti par les autorités burundaises.Le 17 avril, le gouvernement burudnais a décidé d’expulser un conseiller du BNUB, qui serait l’auteur des allégations sur la distribution d’armes.