Il n’y a pas longtemps, du moins quand Agathon Rwasa venait de choisir d’occuper son siège à l’assemblée nationale, un certain Gratien Rukindikiza depuis Paris, écrivait qu’il devenait ainsi un cadavre politique! Et bizarrement, c’est le même Gratien Rukindikiza qui a été interviewé par la radio Humura-RPA, pour s’indigner du retour de Rwasa à Bujumbura après sa mission en Afrique du Sud! Parce que l’opposition radicale espérait que Rwasa opte pour l’exil et probablement qu’il aille grossir les rangs du CNARED déjà en lambeaux! Rwasa, ancien rebelle armé, sent et comprend l’ampleur du feu qui s’abat sur le Burundi surtout que les insurgés avec leur terrorisme, jouissent d’une complicité scandaleuse de ce qu’on appelle la communauté internationale.

L’autre feu vient des forces de l’ordre et de défense du Burundi qui sévissent contre lesdits insurgés. Et Rwasa de dire que devant une telle situation, sa sécurité en ressent! Quoi d’anormal?

Mais pour la RPA en exil et Gratien Rukindikiza, Rwasa n’avait qu’un choix: redevenir un opposant farouche et de l’exil. Un cadeau grec sans doute de la part de ceux qui lui en veulent à mort pour avoir apporté une caution aux dernières élections. Décidément le système Rwasa continue toujours à faire couler encre et salive! Pourvu que ce ne soit pas du sang des Burundais!

K.D.