Le Conseil national de sécurité du Burundi a réitéré mardi le rejet d’une mission de paix de l’Union africaine (UA).

Composé notamment du président et de ses deux-vices présidents, de plusieurs ministres dont ceux de la Sécurité publique et de la Défense, et des principaux responsables des forces de sécurité, le Conseil national de sécurité est considéré comme l’un des principaux organes de décision au Burundi.

247784_519402874909373_5244562241982276156_n.jpg1454998_519402768242717_7219706961811087976_n.jpg1923905_519405374909123_3439921495610890012_n.jpg12369191_519406128242381_2133867652103840034_n.jpgLe Conseil « réfute la décision (…) de l’UA de déployer une mission de prévention et de protection au Burundi », selon une déclaration lue à la presse mardi par le ministre burundais de la Sécurité publique, le général Alain-Guillaume Bunyoni.

Pour ce Conseil, « la menace de génocide qui justifierait ce déploiement n’est qu’une machination des détracteurs du gouvernement » et le Burundi, qui est « l’un des pays contributeurs de troupes en Afrique et ailleurs », « est capable d’assurer la sécurité de sa population ».

L’UA a annoncé en fin de semaine passée le déploiement d’une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), forte de 5.000 hommes et pour une durée de six mois renouvelables.

Mais le gouvernement burundais en avait rapidement rejeté le principe et prévenu que si l’UA devait mener à bien ce déploiement sans son aval, cette mission serait alors considérée comme une « force d’invasion et d’occupation ».

En outre, Le Conseil National de Sécurité (CNS) satisfait des positions des Nations Unies, déplore celles de l’Union Africaine.
Le CNS souligne qu’au vu de l’application des Accords d’Arusha, il n’y a/aura pas de génocide au Burundi.
En outre, il déplore la déstabilisation du Burundi par le Rwanda, ainsi que les tracasseries vécues par les réfugiés burundais qui veulent rentrer au pays. Le CNS demande de dénoncer ceux qui recrutent/arment/droguent les jeunes.