Il y a la Française des Eaux, équivalente à notre Regideso, la Française des jeux, mais on vient de découvrir qu’il y a aussi la Française des Faussaires. Une organisation mafieuse, qui ne fabrique pas de la fausse monnaie, mais de l’information frelatée. Et elle la vend en contrebande aux organisations internationales, qui elles aussi sont des bandes de malfaiteurs. En substance, les faussaires de l’information fournissent des motivations apparemment crédibles, pour permettre à ces bandits de la « Communauté Internationale » de tuer, de voler, de saccager, d’occuper des pays, sans susciter la désapprobation de l’opinion publique.

Les exemples sont légion, à partir de Saddam Hussein, en passant par Kadafi et Laurent Gbagbo. Le Burundi n’a pas été oublié. Depuis 2012, une campagne malveillante bat son plein dans les médias français, où ils se passent en relais des mensonges grossiers, pour préparer l’opinion à la recolonisation de notre pays. C’est France24 qui a donné le coup d’envoi avec la fameuse histoire du « commandant Moise » munyamulenge, tissée par Pauline Simonet. Plus récemment, on a vu la livraison de Maitre Maingain sur TV France 3, avec son génocide imaginaire. Il y a eu Sonia Roley qui a soutenu l’insoutenable, en dénonçant la « violence faite aux femmes tutsi » après l’échec de l’assaut sur 3 camps militaires, comme si une femme tutsi au Burundi avait quelque chose de plus extraordinaire qu’une femme d’une autre ethnie, pour être ciblée. Enfin, Cana lFrance, dans un effort désespéré de faire croire que le Burundi brûle, colle les images nigérianes d’un attentat terroriste incendiaire sur la nouvelle des grenades lancées par les terroristes à Bujumbura ce 3 février.

Les temps sont révolus, les africains ont ouvert les yeux. C’est le miracle de la démocratisation de l’information. Que l’européen sache que ses paroles n’ont plus le caractère magique qu’ils avaient d’antan. Nous avons découvert la supercherie.

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