Pour conclure sa visite de deux jours au Burundi, le Secrétaire général de l’Onu a 12742823_10205472066792106_8737989478148896520_n.jpgrencontré le président Pierre Nkurunziza. Un entretien qui a semblé satisfaire le Secrétaire général des Nations unies.

« Nous saluons la visite du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, qui a tenu à venir au Burundi pour se rendre personnellement compte du pas déjà franchi » 12742470_10205472067792131_285408590616616057_n.jpga d’emblée déclaré Pierre Nkurunziza à la presse, après un entretien d’une heure à la présidence avec le SGNU, ce mardi 23 février. C’était lors d’un point de presse organisé par les deux personnalités devant un parterre de journalistes nationaux et étrangers.

Le ministre burundais des Affaires étrangères, Alain-Aimé Nyamitwe, a joué les interprètes pour le SGNU, le numéro Un burundais s’exprimant en kirundi. Ce dernier a salué les décisions du Conseil de Sécurité des Nations Unies envers le Burundi, notamment la résolution 2248, qui a respecté l’indépendance et la souveraineté du Burundi. Le président Nkurunziza, pour souligner les bonnes relations entre le Burundi et l’Onu, a rappelé la participation des contingents burundais dans les missions de maintien de la paix. « Nous avons discuté de plusieurs points, notamment en ce qui concerne les droits de l’Homme, la lutte contre le terrorisme. » Le président burundais a également déclaré qu’ils ont décidé de s’entraider pour réussir le dialogue interburundais, mais sans y inclure ceux qui perturbent la sécurité. « Nous avons souligné le danger que représente le Rwanda et avons indiqué que nous avons des preuves. Nous avons demandé au SGNU de nous aider pour que nous restaurions les bonnes relations avec notre voisin. »

Un SGNU optimiste…

S’exprimant d’abord en français, le SGNU a souligné que le pays est en crise, en rappelant que plus de 240.000 Burundais ont fui le pays, et que cette crise peut avoir des conséquences socio-économiques graves.

« Les arrestations politiques, la violence, l’impunité et l’instabilité ont des conséquences humanitaires profondes. Nous devons nous concentrer sur les réponses à cette crise par des actions communes et une diplomatie préventive », a poursuivi Ban Ki-Moon en passant à l’anglais. Il a précisé que c’est une des raisons principales de sa visite au Burundi.

« C’est une des clauses d’action qui sera convenue avec les leaders du monde entier 12742647_10205472068032137_3700227214237609156_n.jpgau sommet mondial humanitaire d’Istanbul en mai 2016. » Le SGNU s’est dit satisfait que son invitation à un dialogue inclusif ait été accueillie favorablement par les acteurs politiques burundais de tous bords, ainsi que par le chef de l’Etat burundais. « Je salue la décision du président de la République de redessiner le paysage médiatique, de suspendre certains mandats d’arrêts et de libérer 2000 détenus. »

Avec iwacu-burundi.org