La commission nationale de dialogue inter-burundais, CNDI vient d’entamer une série de consultations avec les acteurs de la vie publique dans le but de recueillir des propositions concrètes pour consolider la paix et la démocratie au Burundi. Cette commission a rencontré ce mercredi 13 Avril 2016 les représentants des partis politiques, les représentants de la société civile et ceux des confessions religieuses. Il s’agissait de répondre à la question: « Quelles solutions communes faut-il envisager pour mettre fin à la crise que connaît notre pays.

Dans leur entretien vec la CNDI, les représentant des partis politiques ont demandé aux dirigeants du pays d’asseoir la bonne gouvernance, le respect de l’accord d’ARUSHA et des principes de la démocratie ainsi que la charte de l’unité nationale. Ils ont aussi proposé la révision de la constitution dans certains de ses articles pour l’adapter aux circonstances actuelles. Les représentants des partis politiques ont également proposé que la commission électorale nationale indépendante (CENI) soit mise en place par les représentants des partis politiques eux-mêmes. Certains ont suggéré la suppression des partis politiques sans base électorale et le non étiquetage ethnique des partis politiques.D’autres ont demandé aux burundais de développer un esprit patriotique, et aux élus de se soucier du bien-être de la population.

Les membres de la Commission nationale de dialogue inter-burundais ont rencontré ensuite les représentants de la société civile. La révision des accords d’ARUSHA pour une constitution consensuelle, la mise en place d’une cour spéciale chargée de traiter les conflits liés aux élections et la mise en place d’une unité de police qui protégerait la population en cas de conflits électoraux, voilà les propositions que la société civile a émises pour consolider la paix et la démocratie au Burundi.

Lors de leur entretien avec la commission nationale du dialogue inter-burundais, les représentants des confessions religieuses demandent que le dialogue inter-burundais soit inclusif. Ils ont demandé également que les lois du pays soient respectées et surtout la constitution. Ils ont recommandé par ailleurs la formation patriotique dans tout le pays pour que la paix et la démocratie puissent être rétablies au Burundi.

Par Dieudonné NYANDWI, RTNB