Les récents documents qui ont fuité de la War Child montrent que cette ONG a aidé au moins une dizaine de personnes à quitter le Burundi, sous le couvert de “la protection des défenseurs des droits de l’homme”. Ce qui ne correspond pas du tout à sa mission annoncée, qui est d’aider les enfants burundais.

On ne saura jamais le nombre de Burundais qui ont quitté le pays avec le soutien de l’Union Européenne, prétextant qu’ils sont “sous menace des autorités burundaises”, “parce qu’ils sont recherchés par des gens très hauts placés” ou “poursuivis par Imbonerakure“, le tout sur base de mystérieuses “sources très sures“.
Le cas le plus emblématique est fourni par les documents montrant comment notamment la famille de Pacifique Nininahazwe et deux jeunes “défenseurs des droits de l’homme”, des élèves, ont quitté le Burundi en 2015 juste avant les débuts de la “contestation du 3ème mandat”. Le tout sous plis fermés d’un dossier “confidentiel” présenté à l’Ambassadeur Patrick Spirlet, alors le Délégué de l’Union Européenne à Bujumbura.

Pour Pacifique Ninihazwe, la ligne de défense de son dossier était toute trouvée: auto-proclamé “porte-parole de la contestation populaire“, luttant à la fois contre la hausse des prix des denrées alimentaires, le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza et les “exactions” des Imbonerakure, l’activiste devait mettre à l’abri sa famille pour continuer à mener à bien son opposition à l’impunité.
Pourtant, aux jeunes qu’il appelait à manifester dans la rue “si Nkurunziza daigne annoncer qu’il se représentera au poste présidentiel“, Nininahazwe promettait d’être devant eux lors des marches. Cela ne fut jamais le cas. Quand ont éclaté les violences de mai 2017, lui et sa famille n’étaient plus simplement au Burundi.
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Il en est de même avec les deux jeunes élèves Marc Ndereyimana et Ferdinand Manirerekana, tous de l’ETS Kamenge, eux aussi évacués du Burundi fin 2014. Personne n’oubliera comment le “drame de l’ETS Kamenge” avait tenu en haleine l’opinion publique pendant plusieurs jours, surtout les auditeurs de la Radio RPA, qui diffusait en direct les manifestations des élèves, annonçant “un massacre imminent d’élèves” dans l’établissement, empêché in extremis.
Ces alertes de massacres, qui avaient commencé depuis début 2014 avec le câble fantaisiste onusien, auront été autant d’étapes nécessaires pour installer progressivement une psychose sociale dans le pays. Cette dernière allait déboucher sur la fuite de milliers de citadins de Bujumbura notamment vers Kigali et Kampala, de peur d’être “massacrés” par les Imbonerakure ou leurs grands-frères du Cndd-Fdd. Tous hutus, c’est sous-entendu, sous des slogans “de déjà-vu en Rwanda en 1994“.
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Le plus troublant dans toutes ces évacuations confidentielles de “défenseurs de droits de l’homme”, les fameux DDH, c’est le rôle de certaines ONGs établies au Burundi, dont le cas le mieux documenté est la War Child.
Sur son site officiel, cette organisation annonce qu’elle travaille en faveur des enfants, comme l’indique d’ailleurs son nom: “War Child, qui travaille au Burundi depuis 2008, mène des projets qui visent à fournir un soutien de protection psychologique et d’éducation aux enfants du Burundi.”
Comment une telle organisation est devenue le gestionnaire direct de l’argent européen pour l’extradition secrète des “personnes menacées par le pouvoir”, c’est un mystère.
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Sur le siteweb de War Child, l’ONG affirme aider les enfants du Burundi…
Des nombreuses sources le disaient depuis longtemps, mais ces documents laissent à présent dire sans l’ombre d’un doute que certains Burundais s’arrogent le nom de “défenseurs des droits de l’homme” pour jouir des facilites d’émigration vers l’Europe ou l’Amérique du Nord, avec le soutien des fameux “chefs de mission” des ONGs sur le sol burundais.
Il suffit de faire beaucoup de bruits sur les réseaux sociaux, en postant des posts sur Facebook qui insultent le Cndd-Fdd ou en dénonçant tel crime de droit commun mis au compte du pouvoir. Les supporters de Bujumbura répondent par insultes interposés, et alors il ne reste plus qu’à recueillir ces “preuves de menace“, en y ajoutant les articles alarmistes des certains médias, pour constituer un dossier solide à présenter aux services d’immigration de certains pays “amis du Burundi”.

Du temps de la RPA, c’était encore plus facile: il suffisait qu’une des radios “indépendantes” selon la terminologie des chancelleries occidentales annonce que vous êtes en danger à cause de votre activisme en faveur des droits de l’homme, pour acquérir le statut envié de “DDH”.

Des militaires ont déserté ainsi l’Armée du Burundi, des policiers quitté la police, les frondeurs du Cndd-Fdd survivent grâce à ce statut, “parce qu’ils dénoncent les violations des droits humains par Nkurunziza et ses généraux” à longueur de journée. Grâce au statut de “DDH en danger” donné au Burundi, qui vient d’ailleurs de rétrograder dans la catégorie de “pays fragile“, certains Burundais obtiennent à l’heure qu’il est des facilités pour émigrer au Canada, en Europe, ou simplement pour rester dans les pays voisins du Burundi. A raison parfois, à tort souvent.

Des informations font état d’ailleurs de Burundais enregistrés à Kigali comme “réfugiés”, mais souvent en week-end à Bujumbura…

A quand la fin de cette triste situation qui vide le Burundi de ses enfants ? Personne ne le sait. Ou plutôt, diront certains portes-paroles de la mystérieuse “Communauté Internationale”, comme le CNARED, les Pacifique Ninihazwe, Vital Nshimirimana et autres Louis Michel, “il faut que Nkurunziza parte”.
En attendant la suite à cette hypocrite et hypothétique demande, le Burundi a besoin d’urgence d’un contrôle rigoureux des activités des centaines d’ONGs qui se pressent à ses portes pour “aider” les Burundais. Ce qui explique que certains acteurs politiques externes combattent ce tour de vis.

Le Burundi a aussi besoin d’un véritable plan Marshall de communication pour désamorcer le venin de psychose savamment injecté dans les Burundais depuis 2014.

Merci de gratter surtout là ou ça fait mal. Depuis quelques années, on observe la constitution d’une ”Sainte alliance” des puissances occidentales contre le pouvoir en place au Burundi. Dans le ”coup d’état permanent” que ces puissances effectuent contre le Burundi, certains de nos compatriotes servent d”’idiots utiles”. Ces puissances les utilisent contre leur peuple et, lorsque leur utilité s’aménuise, elles les évacuent en douce en Occident ou ils se ramassent à quémander l’aide sociale. Quelques-uns se font accorder une reconnaissance de ”militants exemplaires” des droits de l’homme, ”défenseurs infatigables de ceci ou de cela, parangons de telle cause ou de telle autre. Nantis de ces peudo-statut, ces mêmes individus sillonnent alors l’Occident en propageant la bonne nouvelle: il faut étouffer et faire mourir de faim le peuple du Burundi pour obliger Nkurunziza à partir.

Le jour hypothétique ou ils reviendront au pays, ils se feront passer pour des héros! Quant aux ONG étrangères, il est avéré depuis longtemps que ce ne sont que des instruments utilisés par les puissances occidentales pour installer au pouvoir des systèmes qui préservent leurs intérêts dans les pays africains. Les agences spécialisées des Nations Unies sont instrumentalisées à des fins similaires. En mai 2015, MSF traitai aux petits oignons les manifestants qui tentaient de renverser le pouvoir en place au Burundi. Lors de la guerre anti Mobutu par Kabila père en 1996, ce sont des camions du HCR qui servaient à transporter les troupes de l’AFDL. D’sautres exemples sont comme des feuilles mortes: ils se ramassent à la pelle!

Les Burundais sont des grands travailleurs, sans les freiner le Burundi ne tarderait pas à se développer. Les colons avait trouvé un moyen de les freiner :création et politisation ethnique :Hutu, Tutsi. Les Burundais ne s’occupaient plus des travaux de développement. Ils passaient leur temps à s’entre-tuer.

Ce premier freinage ne marche plus correctement actuellement: les Hutu et les Tutsi ne veulent plus s’entre-tuer. Ils font des travaux de développement.
Mais qui a abîmé ce premier freinage ? Il s’appelle son Excellence Pierre Nkurunziza. C’est pourquoi il faut le faire partir pour mieux réparer le premier freinage dont les Accords d’Arusha sont l’héritage pour les Burundais.

Il faut absolument trouver un nouveau freinage si on ne peut pas réparer le premier, car si les Burundais ne sont pas freinés, grands travailleurs qu’ils sont, le Burundi suivra l’exemple de la Chine. Or si le Burundi suit l’exemple de la Chine, d’autres pays africains risquent de suivre le même exemple, ce qui entraînerait irrémédiablement le déclin de l’Europe.
On peut résumer la source de tous ces problèmes en cette égalité:
Burundais non freinés = début du déclin irrémédiable de l’Europe.

By Adelin Manariyo