Le 2ème vice-président du Burundi, Joseph Butore, a salué mardi la tenue, à Bujumbura, d’un « sommet tripartite » sur les affaires et le leadership à l’intention des opérateurs économiques du Burundi, des Etats-Unis et du Brésil.
L’organisation de ces assises économiques internationales de deux jours dans la capitale burundaise relève en effet d’une initiative conjointe de la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi (CFCIB) et l’Agence burundaise de Promotion des Investissements (API) et la Coalition des Jeunes burundais en Action (CJA, collectif d’ONG burundaises).
« Le gouvernement burundais du président Pierre Nkurunziza est ravi de constater que ce sommet de la crème économique burundaise, américaine et brésilienne, ait mis un accent particulier sur les préoccupations des jeunes entrepreneurs, avec des thèmes attractives pour eux comme l’esprit d’entreprise et l’économie durable, en vue d’améliorer les écologies d’affaires et du leadership », a-t-il déclaré en substance lors d’une cérémonie solennelle d’ouverture de ces assises.
Dans ce cadre, M. Butore, qui a en charge la coordination des ministères économiques et sociales, a annoncé que pour accélérer la mise en œuvre des programmes d’épanouissement socio-économique des jeunes entrepreneurs nationaux, le gouvernement burundais a déjà pris des mesures anticipatives comme la mise en place d’une politique nationale de la jeunesse pour la période allant de 2016 à 2026, l’élaboration du plan stratégique pour l’autonomisation et le développement des jeunes de 2016 à 2020.
Ces deux orientations macroéconomiques, a-t-il souligné, sont accompagnées d’un renforcement régulier des capacités des jeunes burundais notamment à travers un appui gouvernemental au programme d’entrepreneuriat des jeunes et de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME).
Il a saisi cette occasion pour appeler les jeunes entrepreneurs burundais à exploiter au maximum les opportunités d’épanouissement offertes par les créneaux de l’API.
Après avoir rappelé que ce sommet se tient à Bujumbura au lendemain d’une « campagne mensongère et calomnieuse orchestrée contre le gouvernement burundais », le vice-président Butore a profité également de cette opportunité pour « rassurer les opérateurs économiques américains et brésiliens, sur le fait que les conditions idéales d’investissement au Burundi sont aujourd’hui remplies.
Sur ce, il a cité le retour effectif de la paix et la sécurité sur tout le territoire national.
De son côté, Audace Ndayizeye, président de la CFCIB, a estimé que le déplacement au Burundi des opérateurs économiques venus du continent américain pour s’enquérir de l’état des lieux de l’économie burundaise dans une perspective de venir investir dans le pays, est « un signe positif que l’économie burundaise se trouve sur un élan de décollage » deux ans après l’éclatement de la crise électorale burundaise d’avril 2015.
Il a tenu à souligner qu’en toile de fonds de l’organisation de ces assises, les initiateurs de celle-ci ont visé surtout le « rassemblement » des opérateurs économiques du Burundi, des Etats-Unis et du Brésil, mais aussi une sensibilisation des différents segments de la jeunesse burundaise, afin que celle-ci « prenne le devant » dans les projets de développement économique du Burundi.
M. Ndayizeye a signalé également que la clôture de ces assises sera marquée par la signature d’un document des engagements convenus entre les opérateurs économiques des trois pays, à savoir le Burundi, les Etats-Unis et le Brésil.
French.china.org.cn | le 11-07-2017