1744012795892553Ce jour, j’ai découvert avec plaisir un bulletin météo du Burundi présentée par une jolie burundaise.

Je me suis toujours demandé pourquoi cela tarder à entrer dans les mœurs de la RTNB. La météo:

 savoir combien il fera à Gishubi pour savoir comment s’habiller chaudement ou décontracté.

 Mais un bémol, est qu’à l’instar de pas mal de mot comme l’électricité: UMUYAGAKANKUBA(que nos voisins du nord de l’Akanyaru nous envient); notre météo speakerine ne pouvait pas  »kirundiser » les mots « degré Celsius ».

Il est grand temps qu’il y ait une création de l’académie de la langue rundi qui comme d’aucuns le sait est une langue bantu dont les ramifications partent du Soudan jusqu’en Afrique du Sud en passant par le pays de « Mugabe ».

Comme se font dans les pays occidentaux(sans les singer), des universitaires s’occupent constamment de la langue du coin pour qu’enfin au milieu de l’année qui suit on sort les nouveaux mots qui sont rentrés dans les usages courant. Voyez le « Larousse de chaque année en ce qui concerne le français.

Pourquoi le Burundi ne ferait pas de même, j’aimerai autant découvrir des et entendre plus souvent, dans la bouche des Burundais:

 des termes Inaya Nshingamateka, Inama Nkeguzamateka, Umushiranganji, au fait qui se souvient encore ce que veut dire INGANJI, AMATEKA(pas AMATEKE) UMUSHINGAMATEKA. bref il y en a certainement d’autres. La langue rundi est tellement riche qu’ils nous incombent de s’y intéresser et arrêtons de réfléchir en Français et /ou en Anglais.

 Soigner sa langue maternelle c’est aussi s’affranchir de l’étranger; nous comprendrons plus facilement pourquoi les occidentaux parlent toujours d’aides au développement en lieu et place de prêt remboursables avec le comble que même les « soi-disant » journalistes « expérimentés tombent dans le panneaux.

Perdre sa culture c’est perdre ses racines et la langue maternelle fait partie de nos racines. Et une langue ne peut soutenir une culture que quand elle se modernise et suit l’évolution des techniques.

Mugire Imana n’imanazini.