Photo : RTNBLe Sénat du Burundi a adopté mardi 29 août 2017 un projet de loi portant mission, composition, organisation et fonctionnement de l’observatoire nationale pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Cette institution a également évalué l’état des lieux de la situation des Droits de l’Homme au Burundi après l’insurrection déclenchée le 26 avril 2015.

Dans un rapport d’étude effectué par le Sénat burundais sur l’état des lieux sur les Droit de l’Homme au Burundi, le Sénat montre que pas mal de performances sont réalisées dans l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme au Burundi. Il s’agit entre autre de la lutte contre l’impunité des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes de génocide qui sont imprescriptibles.

Dans ce rapport, le Burundi se réjouit du retour volontaire des refugiés et des certains leaders politiques dans le pays. Plus de 161098 burundais refugiés dans les pays voisins ont regagnés leur bercail et plus de 15 milles autres se trouvant en Tanzanie et en RDC se sont fait inscrire pour regagner volontairement leur pays.

Selon toujours document, la situation carcérale a été améliorée. Plus de 5000 prisonniers ont été libérés en 2017 s’ajoutant à plus de 3000 qui ont été libérés dans l’intervalle du 26 avril au 31 décembre 2015.

Par rapport à la liberté des associations, le rapport indique que 7 308 associations agrées exercent leur mission sur le sol burundais.

Concernant la liberté d’expression, 7 radiotélévisions, 24 journaux, 17 sites internet et 12 associations et organes professionnelles de la presse sont opérationnelles sur le territoire du Burundi. Ce rapport précise en outre que les partis politiques tiennent librement les réunions avec leurs membres.

Les performances réalisées par le gouvernement burundais dans l’amélioration des Droits de l’Homme sont appréciées aussi par différentes délégations qui ont visitées le Burundi.

Les Sénateurs ont aussi analysés un document élaboré par le Sénat montrant comment la Belgique n’est pas un acteur neutre dans la situation politique, économique et sociale que vit le Burundi depuis les reformes administratives faites par la Belgique de 1929.

SOURCE : Politique : publié Mercredi, le 30/08/2017 par HAKIZIMANA Placide http://rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/5/95