Les Indignés du Burundi  contre ce qu’ils appellent le CNARED Tumenibanga

Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi: Notre déclaration.

Etant donné que les membres du Comité international de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi est né suite à une aventure dangereuse des ressortissants burundais vivant en Belgique qui venaient d’organiser une conférence au sein du Parlement Européen dans le bureau de Louis Michel le 03 mai 2015.

Primo :

Après avoir eu la chance de participer par accident à ce forum n’ayant pas été officiellement invité, nous avons appris  que le sifflet vient de commencer avec le début des manifestations à Bujumbura du 26 avril 2015.

Par notre souci de patriotique, par la sagesse qui guidait quelques personnes qui se trouvaient dans la salle du complot, nous avons décidé créer un Comité qui soutiendra à tout prix la réussite du processus démocratique au Burundi et en particulier la bonne marche des élections de 2015 à Bujumbura malgré la difficulté et le mépris des occidentaux et leurs vassaux de l’opposition radical.

Dans tout ce que nous avons fait, en date du 24 juin 2015, nous avons adressé une lettre ouverte à A Son Excellence Madame Mogherini

Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères

Service Européen pour l’Action Extérieure

B-1046 Bruxelles

Aven une copie aux autorités internationales comme suit :

             – Martin Schulz Président du parlement Européen

–   Son Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies

–   Son Excellence Madame le Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies

–   Tous les groupes parlementaires de la chambre des représentants

–   Tous les dirigeants des partis politiques en Belgique, NVA,PS,MR,CDH,ECOLO

–    Tomas Van Acker, Conflict Research Group/Université de Gand

–    Ernest Sagaga, Fédération internationale des Journalistes

–    Maria Arena, députée au Parlement européen

–    Isable Durant, députée au Parlement bruxellois

–    Eric David, professeur à l’ULB

–   Valérie Rossoux, chercheuse à l’UCL

–  Peter Moors, chef de Cabinet du ministre pour la coopération au développement              Alexander.

Nous avons aussi donné une copie de nos constatations aux présidents membres de l’EAC qui suivent de près le dialogue inter-Burundais dans le but d’extérioriser nos craintes à ceux qui ne veulent jamais la paix retrouvée au Burundi après ces années de tragédie.

Dans nos objectifs, nous voulions souligner l’origine du conflit au Burundi, surtout les nostalgiques qui ne veulent plus rien  céder pour qu’il ait enfin la paix que les Burundais ont besoin.

Parmi les nostalgiques, nous avons parlé des tutsi nostalgiques qui ont une grande sympathie de la méthode utilisé par Micombero Michel le premier président qui a renversé le royaume au Burundi (1965-1976), qui a tué des milliers de personnes qui ne venaient pas de sa race ou de son clan des Hima. Nous avons aussi parlé de ses successeurs issu des coups d’Etats arrangés comme un remplacement sans difficulté, il s’agit d’un clan des cousins de Bagaza Jean Baptiste de la deuxième république (1976-1987 et de Buyoya Pierre en deux occasions (Le premier novembre 1987au 30 juin 1993 et de 1996 à 2003 avec un deuxième coup d’Etat militaire.) Dans tout cela des présidents ont été assassiné alors que Buyoya Pierre reste le plus respectueux des anciennes forces militaires burundaises.

Malgré les craintes du peuple burundais que nous avons exprimé dans nos différentes correspondances, nous avons fait une rétrospective de l’année 2015 à 2017 au Burundi dans le but de faire un clin d’œil à la communauté internationale et au Burundais en particulier.

Depuis avril 2015, nous avions averti que l’ADC-Ikibiri qui se cache derrière une opposition burundaise a invité une population innocente à fuir un danger imminent de génocide. Nous avions trouvé des indices que cela était un alibi dans le but de saboter les préparatifs des élections démocratiques et l’afflue des exilés  à l’étranger était une mauvaise image du Burundi. Pour cela ils ont marqué un pont.

SECUNDO :

L’ADC-IKIBIRI est devenu le CNARED après le putsch manqué du 13 mai 2015. Parmi les acteurs principaux, les nostalgiques du passé sous Micombero-Bagaza-Buyoya, les nostalgiques du passé nostalgique du Frodebu qui pensent qu’en parlant seulement de NDADAYE Melchior assassiné en 1993, tout le monde allait les croire, les nostalgiques qui avaient soutenu aveuglement Hussein Radjabu au sein du CNDD-FDD en pensant qui l’est le seul incontournable. Tous ces individus se reconnaissent même dans la société civile qui se dit non apolitique, sans oublier les confessions religieuses qui ont une sympathie dans une partie prise. Le Burundi a mal à gérer ces individus nostalgiques qui font tout  dans le but de construire sur le sang des autres. Voici le danger que les occidentaux n’aient jamais compris et que nous soulevons à chaque instant dans le but d’identifier  d’où vient l’échec de paix au Burundi. Il ne s’agit plus de parler de Hutu ou de Tutsi par le fait que les nostalgiques sont partout.

Pourquoi nous parlons que le CNARED qui se nomme GIRITEKA est considéré comme Tumenibanga ?

Dans nos habitudes, dans un rapport officiel, nous ne voulions pas utiliser un vocabulaire choquant même en kirundi. Comment avoir l’estime quand vous parlez et que les gens s’entretuent ?

Prenons l’exemple de l’actuel président du CNARED Jean Minani. Qu’a-t-il fait de mieux que les autres ?

En 1993, il se positionne au Rwanda pour brûler le Burundi. Il incite les gens à s’entretuer et les conséquences de 1993 nous les vivons jusqu’aujourd’hui. Il s’imagine que comme il a parlé sur les ondes des radios étrangères et que des rebellions ont pu s’opposer à l’armée de Buyoya, qu’il va encore parler pour anéantir la démocratie au Burundi en créant une force qui va donner le pouvoir à son FRODEBU NYAKURI qui l’a dégommé.

Pourquoi le Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi s’en prend à lui aujourd’hui ?

Jean Minani vient de commettre l’irréparable. Il vient de dire que NKURUNZIZA Pierre un président élu par le peuple souverain au Burundi est comparable à Pierre Buyoya dans la période de 1996 quand il a fait un coup d’Etat à NTIBANTUNGANYA Sylvestre issu d’une convention de gouvernement. Il a continué sa demande d’appliquer des sanctions comme à l’époque où la communauté  de l’EAC a fait un embargo contre Buyoya en 1997 pour les armes, les munitions et l’asphyxie de l’économie. Voici pourquoi nous appliquons l’insulte que le CNARED mérite au lieu de dire Giriteka vous devenez des traîtres devant des pays qui cherchent à envahir le Burundi désarmé.. C’est dommage pour nos intellectuels qui perdent la raison devant des pourboires.

A toute fin utile, le Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi  invite tous les Burundais épris de paix et de réconciliation, tout burundais qui se croit patriote doit décourager ce genre de raisonnement malhonnête pour nos enfants qui doivent vivre un Burundi indépendant. Nous sommes des Tutsi fiers d’un Burundi souverain et indépendant. Nous sommes des Hutus fiers d’un Burundi souverain et Indépendant. Nous sommes des Twa fiers d’un Burundi souverain et indépendant.

TERCIO :

A la déclaration du CNARED TUMENIBANGA, en rapport avec la session d’Arusha du 27 novembre au 08 décembre 2017

C’est dommage car finalement le Burundi petit pays d’Afrique centrale engorge beaucoup de menteurs. Des putschistes  au départ des militaires sont devenus des individus de la société civile dans ce clan non estimé par les Burundais démocrates.

Les intellectuels ne devraient jamais mentir ou tricher car l’école les en a empêché et le mérite vaut la peine.

  • . Ils parlent d’un troisième mandat de trop tandis que S.E Yoweri KAGUTA Museveni, son peuple lui a donné encore la confiance qu’il mérite.
  • Ils font semblant que le nord  Kagame doit continuer jusqu’en 2034 sous la bénédiction de son peuple.
  • Notre comité ne veut pas bénir des actions semblables mais quand le peuple décide, il en a le droit. Quand dans le monde des royaumes sont incontestables c’est que le pays est bâti selon ses principes. La Tanzanie limitrophe du Burundi, un parti au pouvoir depuis l’indépendance donne des candidats qui sont homogène et l n’ya rien de mauvais. Le Burundi a droit d’adopter un système qui est avantageux pour la pais et la sécurité de tous  en respectant les accords existants entre les communautés.
  • Nous avertissons en définitive la communauté internationale de ne plus écouter les démagogues du CNARED dirigés par Jean Minani. C’est un opportuniste sans programme ni amour patriotique. Quand le CNARED refuse de participer au dialogue inter-burundais, nous apprenons qu’il y a eu des victimes ici et là au Burundi. Le CNARED vient de montrer sa capacité de nuisance  dans sa déclaration ressente au verset 10. Nous citons :  Que la sous région, les Nations Unies, l’Union Africaine, mais aussi la Facilitation et la Médiation se rendent compte de la gravité de la situation ainsi que de l’ampleur de leur responsabilité dans cette descente aux enfers de tout un peuple à cause d’un homme qui sait gagner compréhension et attentisme tout en usant d’une arrogance mêlée d’actes de criminalité grave. Pour éviter la guerre généralisée et parer au pire qui s’annonce
  • Voilà pourquoi nous déclarons que le CNARED reste ce malheur et ce cerveau des putschs et des rébellions au Burundi. Ce cerveau des corrompus nostalgiques dangereux pour la paix au Burundi.

NIYONGABO Philippe

Journaliste  indépendant et bénévole sur le Burundi.