La récente sortie du patron du Haut-commissariat des Droits de l’Homme à l’ONU sonne comme un aveu dans le rôle joué par cette organisation dans le vaste complot international dont le Burundi a été victime depuis 2015 et la pseudo-révolution qui échoua après le putsch manqué du 13 mai de la même année.
Monsieur Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein devant le conseil de sécurité a affirmé sans l’ombre d’un doute que le Burundi était à l’image de la Syrie et de la RDC : un abattoir humain, une affirmation qui a laissé plus d’un dans la stupéfaction la plus totale. Aussi bien ceux qui résident au Burundi que les personnes qui sont en dehors du pays de l’illustre MWEZI GISABO sont tombés des nues et se sont posées la question de savoir quelle mouche avait piqué Monsieur le Haut-commissaire.
Et pourtant la réponse est simple quand on regarde la cascade de rapports produits par la communauté droit-de-l’hommiste, la plupart du temps sous l’égide de certains services de Renseignements Occidentaux depuis Avril 2015, et même un peu avant. Inutile de revenir en détails sur ces rapports, tout a été dit et se serait une perte de temps, d’encre et de salive que de revenir dessus. Cependant, notons qu’ils étaient tous caractérisés par : un manque d’équilibre, des faits qui sortaient de l’imaginaire sans aucun doute trop créatifs de leurs auteurs, distorsions des faits, affirmations et accusations gratuites allant parfois jusqu’à la calomnie et des prises de positions politiques dictées par certaines puissances dont l’hostilité face aux pouvoir du CNDD-FDD n’était plus qu’un secret de polichinelle.
Les observateurs avisés et tous ceux qui s’intéressent au Burundi se souviennent des montages grotesques sur un génocide qui serait en train d’être commis, des reportages bidons sur les entraînements paramilitaires de la jeunesse du parti au pouvoir, des fosses communes découvertes par satellites (comble de l’ironie elles existent vraiment mais elles datent toutes de la période d’avant 2005, plus précisément autour des années 1996 et 2000 période durant laquelle nous savons tous qui géraient le Burundi : La plupart de ceux qui se sont autoproclamés défenseurs des accords d’Arusha. Qui trompe qui ?), des images d’une extrême atrocité qui seront diffusées par une chaîne de télévision occidentale et dont un pseudo-expert sur le Burundi, avocat par son métier va affirmer qu’elles ont été tournées au pays du lait et du miel. Et pourtant n’importe quel quidam aurait pu voir que les personnages dans ce document parlaient une langue qui n’était pas le Kirundi.
Malgré un tel scandale la communauté droit-de-l’hommiste va continuer à tirer à boulet rouge sur le Gouvernement Burundais, croyant sans doute arriver à reproduire le scénario Libyen. Personne n’est dupe, Monsieur Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein n’a pas été victime d’une quelconque maladie mentale, ou d’un quelconque syndrome paranormal qui lui aurait fait perdre toute notion de réalité. Loin de là, sa sortie devant le Conseil de sécurité a été bien calculée, elle s’inscrit dans la lignée de ce qui se fait dans ce domaine sur le Burundi depuis bientôt cinq ans.
Diaboliser les autorités de Bujumbura par tous les moyens afin de mieux justifier un passage en force pour les déloger du pouvoir démocratiquement acquis. Derrière cette farouche détermination, la volonté de faire main basse sur les richesses du pays au détriment de sa population. Il est donc, et ceux en guise de conclusion que le Gouvernement Burundais se doit de considérer les propos tenus par Monsieur Zeid Ra’ad Zeid Al-Hussein comme nul et non avenue, une insulte pour tout un peuple qui ne demande qu’à vivre en paix et travailler à son développement pour accomplir son destin.
Lionel Nubwacu
Lu pour vous, Ruvyogo Michel (ce Haut Fonctionnaire serait-il nostalgique de la période de la traite négrière ?)