Burundi/ Union Monétaire : Le Burundi remplit les critères de convergence macroéconomique
Bujumbura, le 12 mars 2014 (DWG) : Le Ministère à la présidence en charge des Affaires de la Communauté Est Africaine a organisé ce vendredi 07 mars 2014, à Gitega (au centre) la retraite Gouvernementale sous le thème : « Les enjeux, les défis et les perspectives de l’intégration ».
Dans son exposé sur les défis de mise en œuvre du protocole de l’Union Monétaire (UM) au sein de la Communauté Est Africaine, Monsieur Audace Niyonzima, Chef de service en charge des études statistiques à la Banque de la République du Burundi (BRB), a annoncé que le processus de mise en place de cette politique a débuté depuis 2013. En effet, l’établissement de Unique monétaire a pour objectif de promouvoir et maintenir la stabilité monétaire et financière visant à faciliter l’intégration économique afin d’atteindre la croissance et le développement durable de la Communauté.
M. Audace Niyonzima a démontré que le Burundi remplit tous les critères de convergence : l’inflation globale dont le plafond est de 8%, le déficit budgétaire de 3% du PIB incluant les dons, la dette publique qui sillonne autour de 50% du PIB ainsi que les réserves de change de 4,5 mois d’importations. M. Niyonzima a rassuré les participants que le Burundi est en position d’éligibilité.
Pour Niyonzima, adopter la politique de l’Union Monétaire présente de nombreux avantages notamment : éliminer les coûts de transactions variant selon le pays. La même source a souligné que la politique de l’U.M permet aussi aux pays de la communauté d’adopter les mêmes consignes et règles budgétaires, ce qui facilite la mise en pratique de la politique macroéconomique budgétaire.
Comme toute médaille, cette politique a des inconvénients. Citons à titre indicatif le pays qui accepte d’abandonner sa politique monétaire s’engage également à la perte des avantages que la Banque nationale accorde souvent au gouvernement surtout les avances pour financer les déficits. Toutes ces facilités disparaissent, a- t- il insisté.
Pour ce faire, « la discipline budgétaire doit être mise de rigueur ». La période de dix ans est une limite raisonnable qui va permettre de poursuivre les préparatifs sur l’harmonisation de politique, des lois, harmonisations de systèmes de paiement et ceux financiers, pour arriver une bonne conclusion de l’Union monétaire, a- t-il conclu.
Bujumbura, le 12 mars 2014 (DWG) : Le Ministère à la présidence en charge des Affaires de la Communauté Est Africaine a organisé ce vendredi 07 mars 2014, à Gitega (au centre) la retraite Gouvernementale sous le thème : « Les enjeux, les défis et les perspectives de l’intégration ».
Dans son exposé sur les défis de mise en œuvre du protocole de l’Union Monétaire (UM) au sein de la Communauté Est Africaine, Monsieur Audace Niyonzima, Chef de service en charge des études statistiques à la Banque de la République du Burundi (BRB), a annoncé que le processus de mise en place de cette politique a débuté depuis 2013. En effet, l’établissement de Unique monétaire a pour objectif de promouvoir et maintenir la stabilité monétaire et financière visant à faciliter l’intégration économique afin d’atteindre la croissance et le développement durable de la Communauté.
M. Audace Niyonzima a démontré que le Burundi remplit tous les critères de convergence : l’inflation globale dont le plafond est de 8%, le déficit budgétaire de 3% du PIB incluant les dons, la dette publique qui sillonne autour de 50% du PIB ainsi que les réserves de change de 4,5 mois d’importations. M. Niyonzima a rassuré les participants que le Burundi est en position d’éligibilité.
Pour Niyonzima, adopter la politique de l’Union Monétaire présente de nombreux avantages notamment : éliminer les coûts de transactions variant selon le pays. La même source a souligné que la politique de l’U.M permet aussi aux pays de la communauté d’adopter les mêmes consignes et règles budgétaires, ce qui facilite la mise en pratique de la politique macroéconomique budgétaire.
Comme toute médaille, cette politique a des inconvénients. Citons à titre indicatif le pays qui accepte d’abandonner sa politique monétaire s’engage également à la perte des avantages que la Banque nationale accorde souvent au gouvernement surtout les avances pour financer les déficits. Toutes ces facilités disparaissent, a- t- il insisté.
Pour ce faire, « la discipline budgétaire doit être mise de rigueur ». La période de dix ans est une limite raisonnable qui va permettre de poursuivre les préparatifs sur l’harmonisation de politique, des lois, harmonisations de systèmes de paiement et ceux financiers, pour arriver une bonne conclusion de l’Union monétaire, a- t-il conclu.