La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) en collaboration avec le ministère des Droits de la personne Humaine ont organisé une session d’échange sur les mécanismes internationaux des Droits de l’homme notamment l ‘Examen Périodique Universel(EPU).
La CNIDH ayant la mission de la protection des Droits de l’homme, la promotion des Droits de l’Homme et d’apporter les conseils et avis dans le domaine des Droits de l’Homme.
Selon Jean Baptiste Baribonekeza, Président de la CNIDH, l’objectif de cette session d’échange est de contribuer au processus d’Examen Périodique Universel et au rapportage devant les organes des Nations Unies à travers la sensibilisation des acteurs et le suivi des recommandations.
Il fait savoir que le Burundi étant membre du conseil des Droits de l’Homme qui organise le processus de l’examen périodique, un exercice unique dans ce genre consiste à passer en revue tous les 4 ans les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des Droits de l’Homme.
L’EPU fournit à chaque État l’opportunité de présenter les mesures prises pour améliorer la situation des Droits de l’Homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière.
L’Examen Périodique Universel est conçu pour assurer aussi une égalité de traitement à chaque pays et est basé sur un système de coopération entre les États lors d’un dialogue interactif, pour un objectif commun, qui est l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme dans tous les pays a ajouté Jean Baptiste Bariboneka.
Le Burundi va se prononcer au mois de juin sur les recommandations qui lui ont été soumises à la session ordinaire du conseil des Droits de l’Homme a indiqué Me Elissa Mukerabirori, assistante du ministre des Droits de la Personne Humaine, des Affaires sociales et du Genre qui a représenté le ministre.
L’assistante du ministre a martelé que le Burundi, soucieux d’honorer ses obligations internationales pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme répond toujours présent aux différentes sessions organisées, c’est dans cet esprit qu’a été mis en place depuis 2 ans un comité permanent interministériel de rédaction des rapports.
Elle a en outre rappellé que les contributions constructives de différents acteurs notamment de la société civile sont indispensables dans un processus de l’examen d’un État, voire du suivi des recommandations acceptées,mais aussi pour l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme en général.
Mardi, le 29/05/2018 par NKURUNZIZA Dieudonné , http://www.rtnb.bi