C’est dans une mobilisation sans précédent que le peuple burundais a toujours participé, d’une façon aussi massive que spontanée, aux marche-manifestations pacifiques pour dire non aux manœuvres déstabilisatrices de ses détracteurs qui qu’ils soient et où qu’ils se trouvent.
Il en a été également ainsi, samedi dernier, à travers tout le pays, où le peuple burundais a d’abord condamné avec force les tueries récemment perpétrées en commune Buganda dans la province de Cibitoke, par un groupe de terroristes contre des personnes innocentes. Il était en outre question de dénoncer avec vigueur les déclarations faites, le 24 mai 2018, devant le Conseil de sécurité de l’Onu, par l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies au Burundi Michel Kafando, qui a eu la malheureuse audace de déclarer que le référendum constitutionnel du 17 mai 2018 a été émaillé d’irrégularités et d’incidents, ce que le peuple burundais, premier et principal témoin du bon déroulement du scrutin du 17 mai 2018, a rejeté de la façon la plus catégorique.
De même qu’il a rejeté avec la même vigueur les récentes déclarations du ministre français des Affaires étrangères à propos de notre référendum constitutionnel le qualifiant à tort de divisionniste. C’est à se demander si le ministre français a lu le projet constitutionnel ayant été dernièrement soumis à référendum, pourtant bien rédigé dans la langue de Molière, où il n’est nulle place pour la mise à l’écart de tel ou tel groupe social burundais. Que le ministre français sache que c’est dans toutes leurs différences que les Burundais ont dit massivement Oui à la nouvelle Constitution, en attente d’être promulguée par le Chef de l’Etat.C’est dans une mobilisation sans précédent que le peuple burundais a toujours participé, d’une façon aussi massive que spontanée, aux marche-manifestations pacifiques pour dire non aux manœuvres déstabilisatrices de ses détracteurs qui qu’ils soient et où qu’ils se trouvent.
Il en a été également ainsi, samedi dernier, à travers tout le pays, où le peuple burundais a d’abord condamné avec force les tueries récemment perpétrées en commune Buganda dans la province de Cibitoke, par un groupe de terroristes contre des personnes innocentes. Il était en outre question de dénoncer avec vigueur les déclarations faites, le 24 mai 2018, devant le Conseil de sécurité de l’Onu, par l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies au Burundi Michel Kafando, qui a eu la malheureuse audace de déclarer que le référendum constitutionnel du 17 mai 2018 a été émaillé d’irrégularités et d’incidents, ce que le peuple burundais, premier et principal témoin du bon déroulement du scrutin du 17 mai 2018, a rejeté de la façon la plus catégorique.
De même qu’il a rejeté avec la même vigueur les récentes déclarations du ministre français des Affaires étrangères à propos de notre référendum constitutionnel le qualifiant à tort de divisionniste. C’est à se demander si le ministre français a lu le projet constitutionnel ayant été dernièrement soumis à référendum, pourtant bien rédigé dans la langue de Molière, où il n’est nulle place pour la mise à l’écart de tel ou tel groupe social burundais. Que le ministre français sache que c’est dans toutes leurs différences que les Burundais ont dit massivement Oui à la nouvelle Constitution, en attente d’être promulguée par le Chef de l’Etat.Quant à Michel Kafando qui présente le Burundi comme un pays en crise, disons-le tout de suite, cet homme a la mémoire courte. Il a déjà oublié ce qu’il a déclaré lors de sa dernière visite au Burundi, à savoir que « la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, et qu’en conséquence, une plus grande présence d’observateurs internationaux militaires et policiers au Burundi, pour contribuer considérablement à améliorer la situation dans les domaines des droits de l’Homme et de la sécurité est inopportune ». C’était à l’issue des entretiens avec les différentes autorités burundaises, avec les différents acteurs politiques burundais, les représentants de la société civile, les confessions religieuses, les membres du corps diplomatique ainsi que la famille des Nations unies.
Déclarer devant les membres du Conseil de sécurité que le Burundi doit rester sur la liste des pays en crise sociopolitique relève tout simplement de la mauvaise foi de la part de Michel Kafando qui devrait, sans tarder et sans tergiverser, retirer ce qu’il a dit.Des marche-manifestations pacifiques de samedi dernier et de celles qui les ont déjà précédées, il apparaît clairement, dans toutes leurs significations majeures, une préoccupation primordiale pour le peuple burundais, à savoir celle de demeurer mobilisé pour défendre, uni et solidaire, ses intérêts légitimes.
Louis KAMWENUBUSA