Bientôt une loi interdisant l’usage des sachets en plastique

Au moment où le monde entier célèbre la journée dédiée à la protection de l’environnement, le gouvernement du Burundi a entamé une procédure de loi interdisant l’usage des sachets en plastique.

Avant la promulgation de cette loi, des initiatives pour abandonner les sachets en plastique sont déjà visibles dans le pays.

Selon le journaliste de la RTNB qui a fait le tour de la capitale Bujumbura mardi 5 juin 2018, les appels tous azimut pour abandonner l’usage des sachets en plastique utilisés le plus souvent comme emballage dans le commerce n’ont pas été vains.

Certains ont déjà compris qu’il faut changer de comportement. C’est le cas notamment de certaines pharmacies. Raymond Yengayenge, responsable de la pharmacie Salama a affirmé que ça fait quelques temps qu’ils ont abandonné l’usage des sachets en plastique parce que ça affecte l’environnement.

Actuellement cette pharmacie utilise des papiers emballages. Selon le responsable de la pharmacie Salama, la raison essentielle d’abandon des sachets en plastique est qu’ils ne sont pas biodégradables et donc dangereux pour l’environnement.

Dans les kiosques, les magasins et les marchés de la ville de Bujumbura, une quantité importante de la farine de bouillie est désormais vendue dans des emballages en papier.

Pour Claude Nimbeshaho de la société « SAICO Safina Industry Company », l’emballage en papier utilisé dans leur distribution de la farine protège non seulement l’environnement mais aussi la santé des gens.

Il a expliqué que la lumière du soleil traverse facilement le sachet en plastique et du coup, les vitamines contenues dans l’aliment en question peuvent être détruites

Des associations pour la fabrication des emballages papier ont déjà vu le jour. C’est notamment l’Association pour le bien être de l’environnement (APDE). Igue Nimpagaritse de cette association a indiqué que dans leur fabrique, ils utilisent des papiers abandonnés pour les recycler. Ils peuvent produire jusqu’à 500 000 emballages papier par mois.

Comme cette production ne suffit pas pour satisfaire les besoins du marché national, la grande partie des emballages papiers est importée de l’étranger surtout de l’Ouganda.

Il est évident qu’il reste un long chemin à parcourir pour abandonner complètement l’usage des sachets en plastique qui jetés ici et là dans la nature après leur utilisation alors qu’ils ne se dégradent qu’après plusieurs années, voire même plusieurs décennies.

Mardi, le 05/06/2018 par Kurubone Alfred , http://www.rtnb.bi