Dans notre univers, sur notre planète terre une nouvelle année pointe à l’horizon.

Société

A la veille de la nouvelle année 2026 qui s’approche et face aux turbulences que nous observons sur notre planète terre où l’homme est devenu un véritable loup pour l’homme, il me semble utile de nous rappeler qui nous sommes réellement au regard de notre univers, de notre galaxie, de notre système solaire et enfin de notre planète terre. Prendre conscience de notre condition humaine très éphémère par rapport au temps qui s’écoule, de notre petitesse face au gigantisme de notre cosmos, peut nous aider à être empathique face à notre prochain, à être humble, à devenir réellement un humain dans l’humanité.

Nous avons tous une image de notre système solaire mais nous ne sommes pas toujours conscients de ses véritables dimensions, que l’influence gravitationnelle de notre soleil s’étend jusqu’à des distance astronomiques de plusieurs unités UA, bref des milliards de km

La distance entre la terre et le soleil est de 150 millions de km, en astronomie elle est prise comme une unité de mesure astronomique, donc correspond à 1UA. Par exemple Jupiter se trouve à 5,2 UA, Neptune 30 UA, la ceinture de Kuiper entre 30 et 50 UA, au-delà le nuage d’Oort est à 100 milles UA, et là, on est presque à mi chemin pour arriver à l’étoile la plus proche Proxima Centauri située à 260 UA

Trois mystères que la plupart des gens ne sont pas au fait, que les représentations du système solaire dans nos manuels sont pour simplement en facilité la visualisation mais qu’elles sont inexactes du point de vue des proportions et des échelles car il faudrait un support kilométrique pour tout représenter correctement, que cela corrompt notre compréhension de l’immensité de l’espace, que les espaces au-delà de notre système planétaire, la lumière du soleil met un temps fou pour les atteindre et qu’entre les planètes sont des vides absolus, il n’y a rien même pas un seul atome. La lumière du soleil met 8 min 20 sec pour atteindre la terre, Saturne 1h20, Uranus 2h40, Pluton 13h… La véritable frontière de notre système solaire se trouve à une distance telle qu’une sonde humaine avec la technologie actuelle mettra des milliers d’années pour la dépasser. De fait, les distances sont telles qu’il faudrait des dizaines années lumières pour atteindre ne fut-ce que l’étoile la plus proche

Ce constant doit nous inviter à réaliser combien nous sommes petits et combien nous sommes seuls, combien il est miraculeux d’exister dans ce coin reculé de ce vaste univers, que représente réellement notre place dans l’univers ?

Ce sont ces chiffres qui devraient nous faire réfléchir profondément sur notre place dans l’univers. Nous vivons sur une petite planète bleu orbitant autour d’une étoile ordinaire dans un système planétaire qui s’étend sur des distances que nous ne pouvons même pas imaginer correctement  et ce système n’est qu’un point minuscule dans une galaxie qui contient des centaines de milliards d’autres étoiles. Chacune potentiellement avec son propre cortège de planètes. Il est donc question d’une immensité vertigineuse, dans ce cosmos notre solitude est presque écrasante. Et pourtant, il y a quelque chose de profondément beau dans cette réalité. Nous sommes petits oui nous sommes isolés, certainement, mais nous sommes aussi les seules créatures connues dans tout cet univers démesuré qui peuvent contempler sa grandeur et s’émerveiller de son existence. Quand tu contemples les vraies dimensions du système solaire, quand tu laisses ces chiffres impossibles pénétrer vraiment dans ta conscience, quelque chose change dans ta façon dont tu te vois toi-même et ta place dans l’univers, c’est un changement subtil presque imperceptible au début mais profond, c’est la sensation d’être très petit dans un cosmos très grand. Notre galaxie la voie lactée avec un diamètre de 100 milles années lumière, une année lumière étant la distance que la lumière parcourt en un an, voyageant à 300000 km/sec, n’est qu’une parmi les autres milliards de galaxies dans notre univers

Quelque chose en nous regarde les étoiles, et se demande ce qu’il y a là-bas, quelque chose en nous construit des télescopes et des sondes spatiales pour explorer le cosmos, pour chercher des signaux d’intelligence extraterrestre qui pourraient exister à des distances inimaginables. C’est l’une des caractéristiques les plus nobles et les plus dramatiques de notre espèce. La capacité de désirer ce que nous ne pourrons peut-être jamais atteindre

Tu es l’un des innombrables êtres humains qui ont regardé le ciel nocturne et se sont demandé ce qu’il y a là-bas, tu es un fragment d’univers qui contemple lui-même, qui cherche à comprendre sa propre nature et sa place dans le cosmos. C’est un privilège rare et précieux et aucune distance, aussi grande soit-elle, ne peut nous l’enlever. Les étoiles brillent au-dessus de nous indifférentes à nos rêves et à nos peurs, les planètes continuent leur danse constante autour du soleil. Et nous sommes ici petites créatures de chair et de sang sur une petite planète bleu regardant l’infini et osant nous demander ce que cela signifie. Il n’y a peut-être pas de réponse à cette question ? Peut-être que nous sommes simplement le résultat d’une création cosmique, une fluctuation improbable dans un océan de chaos. Mais si c’est le cas, nous restons la seule réalisation connue capable de se poser ces questions. Nous avons cette conscience profonde presque mystique de notre position dans l’univers, cette humilité cosmique qui arrive quand on comprend enfin combien on est petit, combien on est fragile. Pourtant, nous voilà contemplant l’univers qui nous enveloppe, essayant de comprendre les lois qui le gouverne, rêvant d’explorer les mondes qui ponctuent notre ciel nocturne. Nous sommes la façon dont l’univers se connait lui-même et plus nous apprenons et plus nous réalisons combien nous sommes limités, nous demeurons les enfants du cosmos qui cherchent à comprendre notre demeure, le cosmos.

Pourtant, nous sommes des invités temporaires sur cette planète temporaire toutes proportions gardées. Cependant, il y a aussi une autre façon de voir cette réalité si tout est temporaire, si rien ne dure pour toujours, alors chaque moment d’existence est infiniment précieux, si nous sommes rares que nous sommes pratiquement uniques, alors notre responsabilité envers la vie est immense, surtout qu’en définitive la vie ne vaut rien mais que rien ne vaut la vie dit-t-on.

Bonne année 2026

Hotep à tous,

Kubwayo Félix