Non aux manifestations pouvant causer l’insécurité
jeudi 7 août 2014 par Jean Ikoraneza
Le ministre en charge de l’administration du territoire, Edouard Nduwimana est mis sur la sellette par les fameux politiciens déguisés en activistes des organisations de la société civile, en lui tirant dessus à boulets rouges ce mardi 05 août 2014. Ce dernier reconnait avoir reçu quelques unes de leurs demandes de manifestation publique et qu’il a toujours répondu par une fin de non recevoir, par mesure de sécurité, dit-il. L’expérience a montré ajoute t-il, qu’à l’approche des élections, la sécurité publique devient très fragile pour diverses raisons.
Entre autres, il y’a le positionnement des acteurs politiques, la peur de la défaite et des lendemains difficiles, le partage du pouvoir en violation flagrante de loi fondamentale semble être la meilleure porte de sortie et donc le sentiment le mieux partagé par les détracteurs du pouvoir en place. Aujourd’hui comme hier, la palme d’or des montages et mensonges revient à certains politiciens cachés sous le manteau des activistes de la société civile. C’est un secret de polichinelle qu’un vaste complot contre le pouvoir CNDD-FDD, avec plusieurs ramifications dans la capitale burundaise et dans certains milieux urbains de l’intérieur du pays a été ourdi et a avorté.
La dernière fois que le ministre Edouard Nduwimana a commis l’imprudence d’autoriser une manifestation, Bujumbura est devenu une ville folle, folle d’agitation, de crainte, car, ces manifestations ont provoqué les plus gigantesques embouteillages que la Mairie de Bujumbura ait connus, une ronde frénétique dans l’assourdissant concert de klaxons. On peut comprendre aisément, pourquoi, ce refus et Edouard Nduwimana est accusé à tort. Notre rédaction l’encourage à ne pas céder à ce genre de demande si jamais il soupçonne qu’il y aurait des idées cachées derrière.