La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ne recevra pas les candidatures des leaders des partis politiques qui ont des dossiers en justice, lors des prochaines élections de 2015.
Lors d’un atelier organisé ce mardi 12 Aout 2014, à l’occasion de la sensibilisation des leaders politiques autour de la préparation des prochaines élections de 2015, Prosper Ntahorwamiye, le porte-parole de la CENI, a appelé les leaders des partis politiques qui ont encore des procès en justice de s’abstenir à déposer leurs candidatures lors des prochaines élections de 2015, car ils seront irrecevables.
Là on peut se poser la question de savoir les partis politiques qui pourront affronter le parti CNDD-FDD lors des élections de 2015 au moment où les partis politiques qui avaient le droit de se présenter ont à leur tête des leaders qui ont des dossiers en justice. Parmi eux, citons Rwasa Agathon, Président du parti FNL, Alexis Sinduhije du MSD, Leonard Nyangoma du CNDD, Fréderic Bamvuginyumvira du Sahwanya FRODEBU, Léonce Ngendakumana du Sahwanya FRODEBU et ADC-Ikibiri ainsi que Tatien Sibomana de l’UPRONA aile de Nditije Charles.
Le parcours électoral de 2015 semble se compliquer petit à petit et cela au moment où certains partis politiques sont jusqu’à maintenant disloqués alors que dans la feuille de route, les leaders des partis politiques s’étaient engagés à collaborer avec le Ministère de l’Intérieur pour réunifier ces partis avant les élections prévues en 2015. A quelques mois des élections, les partis qui pourront affrontés le parti au pouvoir, le CNDD-FDD sont disloqués, là on cite encore le parti FNL, UPRONA, UPD et SAHWANYA FRODEBU.
Lors de cette réunion, Prosper Ntahogwamiye avait saisi l’occasion, pour appeler les leaders des partis politiques à disponibiliser des mandataires dans la période électorale. Cela pour éviter la fraude électorale.
Les membres de l’ADC-Ikibiri avaient boycotté cette réunion, mais pour le porte-parole de la CENI, Prosper Ntahogwamiye, les membres de l’ADC-Ikibiri ont le droit d’assister ou non aux réunions organisées par la CENI car selon lui, elles ne sont pas les premières ni les dernières à être organisées autour de la préparation des élections.