La police nationale du Burundi a présenté jeudi dans les enceintes du Service National des Renseignements (police présidentielle) un présumé rebelle qui se réclame du mouvement rebelle RED-Tabara.
Selon Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la Sécurité publique et de la Gestion des Catastrophes, il s’agit d’un certain Dismas Ndayisaba.
« Très récemment, les forces de sécurité ont mis la main sur le grand criminel parmi les attaquants de Ruhagarika en date du 11 mai 2018, en l’occurrence Dismas Ndayisaba. C’est lui qui dirigeait l’opération technique sur terrain », a indiqué à la presse M. Nkurikiye.
M. Ndayisaba a reconnu devant la presse les faits qu’on lui reproche et a fait savoir qu’il était à la tête d’une équipe de 12 rebelles qui a attaqué cette localité de Ruhagarika de la province de Cibitoke à l’ouest du pays.
Il a avoué que l’attaque avait eu lieu à partir de l’est de la République Démocratique du Congo où le mouvement rebelle compte environ 200 rebelles éparpillés dans quatre positions qui, a-t-il dit, sont approvisionnés à partir du Rwanda voisin financièrement ou matériellement.
Il a indiqué que lors des massacres de cette nuit du 11 mai 2018, ils avaient tué plusieurs personnes en un laps de temps, essentiellement de l’ethnie hutu, pour montrer à l’opinion la faiblesse et l’inefficacité des forces de sécurité.
Ces massacres de Ruhagarika avaient emporté plus de 26 vies humaines et le ministre de la Sécurité publique et de la Gestion des Catastrophes avait promis une enquête minutieuse de la police.
French.china.org.cn | le 28-09-2018