De jeunes belges de retour d’une mission de solidarité au Burundi L’Avenir, 03 septembre 2014

Quinze élèves des trois écoles secondaires de Marche se sont rendus au Burundi où ils ont réhabilité une source d’eau.

La Ville de Marche a permis à des jeunes de s’investir dans des actions bénévoles et citoyennes et de connaître d’autres civilisations via une convention avec Vivalia, la Province et l’ASBL Memisa dans le cadre du projet «Hôpital pour Hôpital». [Photo : Les élèves des trois établissements secondaires entourés de leurs professeurs ont présenté le résultat de leur projet.]

Trois écoles, un même projet

L’objectif était de permettre à 15 étudiants de 5e année de l’athénée royal, de l’institut Saint-Laurent et de l’institut Saint-Roch de se rendre au Burundi afin d’assainir une source mais aussi et surtout de mieux connaître sa population.

Ces élèves étaient Jérémy Bourguignon, Pierre Karali, Tristan Luque, Laurine Perin et Lauryne Parmentier, de l’athénée; Martin Ledoux, Noémie Tribolet, Zehra Aktan et Sinem Mola, de Saint-Roch, ainsi que Caroline Delsem, Caroline Lizen, Marie Stevens, Daphné Thiry, Hannah Van Belle et Tiffany Mouton de Saint-Laurent. Ils étaient accompagnés par Adrien Barbaresco, Cathy Devaux et Béatrice Parfonry.

Ces étudiants avaient été choisis par les différentes directions d’école à la suite de leurs CV et de leurs motivations et s’étaient réunis une fois par semaine depuis fin 2013 afin de préparer leur voyage.

Grâce à différentes actions, ces jeunes avaient récolté une somme de plus de 16 000€ tandis que la Ville leur allouait un subside de 10 000€.

Une action importante pour la santé

C’est du 6 au 21 juillet que ces quinze jeunes se sont rendus au Burundi et plus particulièrement à Muramvya où ils ont logé dans l’école et retrouvé quinze jeunes étudiants burundais avec qui ils ont effectué l’assainissement de la source Mpehe afin d’améliorer l’approvisionnement en eau du centre de santé de Bugarama. Après l’accueil et les présentations aux autorités locales, les jeunes Marchois ont creusé jusqu’à 5 mètres de profondeur afin de réparer les canalisations amenant l’eau jusqu’au centre de santé de Bugarama.

Depuis le 7 août, l’eau coule en suffisance jusqu’à ce centre. Durant ce séjour, les jeunes ont également visité les hôpitaux et centres de santé ce qui leur a permis de se rendre compte des grandes difficultés rencontrées par le personnel soignant. Élèves belges et burundais ont également partagé quelques moments ensemble en participant à un match de football, en visitant l’usine de thé de Teza, les chutes de Karera et en organisant un spectacle en commun.

Un projet de solidarité et d’éducation permanente

Comme l’a souligné le bourgmestre, André Bouchat, «ce projet de solidarité avec le Burundi est également un projet d’éducation permanente impliquant une participation active des écoles.

Les élèves n’ont pas fait du tourisme social mais se sont bien impliqués dans cette opération et il est important que, si la Ville, comme elle en a l’intention, continue à soutenir ce type de projet, les écoles et les différents partenaires continuent également. Grâce à cette opération, il y a eu une ouverture d’esprit à une autre réalité que la réalité marchoise. C’est une priorité pour les jeunes de s’ouvrir aux autres.»

Quant au préfet de l’athénée, David Wauquiez, il a rappelé l’importance de ce projet où les deux réseaux, les trois écoles, ont travaillé dans une parfaite égalité. Ce sont les écoles de Marche qui étaient présentes au Burundi sans distinction de réseau.

René EVRARD