Le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a procédé jeudi 25 juillet 2019 au lancement du projet de gestion des eaux du lac Tanganyika (LATAWAMA) qui sera financé par l’Union Européenne par le biais de l’Agence Belge de Développement Enabel. Le projet vise la protection de l’environnement le renfoncement de la biodiversité et la lutte contre les effets des changements climatiques.
WOLFRAM Vetter a souligné que le projet LATAWAMA va durer 48 mois avec un financement de 6.9 millions d’euros et concerne 5 pays dont le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, la RDC et la Zambie. Ce projet va impliquer l’autorité du lac Tanganyika, l’autorité du bassin du lac Kivu et la rivière Rusizi. Selon WOLFRAM Vetter, la collaboration entre les 5 pays permettra l’émergence d’initiatives dans chaque zone d’intervention.
L’Ambassadeur de l’Union Européenne au Burundi a fait savoir que trois composantes sont prévues. En premier lieu vient l’harmonisation des règles et des normes sur l’eau entre les pays concernés. Cinq laboratoires (un par pays), seront ainsi équipés et les techniciens en charge des contrôles seront formés, a ajouté WOLFRAM Vetter.
Il a précisé que des actions concrètes seront menées dans chacune des 5 villes pilotes sélectionnées dans les pays impliqués. Pour le cas du Burundi, il est prévu que le projet appuie la réhabilitation de la station d’épuration de Buterere et travaille à l’amélioration de sa gestion mais étende également le système de collecte des affluents sur 2 kilomètres. D’autres pays comme la Tanzanie ont priorisé le système de collecte des déchets solides et leur gestion, a précisé WOLFRAM Vetter.
Le Secrétaire exécutif de l’autorité du lac Tanganyika(ALT) Jean Marie Nibirantije a fait savoir que le financement de LATAWAMA prépare un environnement favorable pour optimiser les moyens de subsistance des communautés bénéficiaires.
La gestion transfrontalière des eaux du lac Tanganyika vient relever certains défis comme la pollution du lac et va permettre aux populations riveraines d’exploiter rationnellement le lac et ses affluents, a conclu Jean Marie Nibirantije.
Par NDARIBAZE Jean Marie