Bras de fer entre le Gouvernement du Burundi et le Haut Commissariat des Réfugiés;
Pourquoi le HCR s’oppose t-il au retour volontaire des réfugiés ?
Il y a quelques jours, le gouvernement tanzanien par le biais de son Ministre de l’intérieur décidait d’organiser le rapatriement des « refugiés » burundais se trouvant sur son sol. Cette décision a ravi, bien entendu, le gouvernement du Burundi, en particulier le ministre de de l’intérieur, Pascal BARANDAGIYE, prêt à se concerter avec son homologue tanzanien pour faire face à ce retour massif de Burundais vivant en Tanzanie. Cette décision a été également accueillie favorablement par ces dits réfugiés, en particulier des jeunes qui, pour la plupart, avaient suivis moutonnement, voire même forcés à fuir le Burundi.
Curieusement, la nouvelle de l’annonce du retour des Burundais de Tanzanie dans leur Patrie n’a pas plu aux employés du HCR, qui agissant d’initiative ou sur ordre des leurs patrons aux Nations Unies, font obstruction à cette décision de rapatriement concertée entre le Burundi et la République Unie de Tanzanie. Ainsi, nous sommes d’accord avec le Ministre Burundais, qui s’indigne à juste titre : comment les employés du HCR peuvent-ils poser des conditions draconiennes, du style, « vous n’avez pas l’âge requis, attention, il y a encore de l’insécurité au Burundi, ici vous êtes bien traités…….aux burundais qui ont soif de rentrer ? Ont-ils posés ce genre de conditions à leur arrivée ?
Notre rédaction a fait ses propres investigations depuis l’Occident jusque dans les pays limitrophes du Burundi ; il en résulte que la problématique du contentieux des Gouvernements Burundais et Tanzanien avec le HCR, est fort complexe et que beaucoup d’acteurs entrent en jeu. Rappelez-vous du dossier des effets militaires saisis en 2017par des autorités tanzaniennes dans des convois sous pavillon humanitaires, rappelez-vous des allégations fondées des sénateurs US qui avaient constatés que des jeunes supposés être dans les camps de réfugiés au Rwanda ,s’adonnaient à des exercices militaires, et faisaient des navettes entre le Rwanda et la RDC pour être enrôlés ,de gré ou de force , dans des mouvements armés !
La conclusion sur ce point précis est évidente : ces réfugiés sont tenus en otage pour des intérêts privés d’un tel pays et de certains employés du HCR. Ces derniers sont en effet gracieusement payés pour l’encadrement des réfugiés ; en cas de fin de conflit et donc du retourdes réfugiée dans leur pays, le Job de ces employés du HCR est terminé, ils doivent souvent retourner au chômage en Occident, ou alors trouver autre part où il y aurait la guerre. Quelqu’un disait à ce sujet que : « s’il n’y avait pas de conflits armés quelque part, les gens du HCR l’inventeraient ». Voilà donc, vous avez compris où se situe la vraie raison du bras de fer entre le Gouvernement du Burundi et le HCR.
Qu’en est-il des réfugiés ou plutôt des migrants Burundais en Occident ? Parmi les Burundais réfugiés en occident, on retrouve une poignée qui sont effectivement des vrais réfugiés et qui sont pourchassés pour des raisons politiques ou pour de graves crimes ; ceux-là ne peuvent rentrer qu’à la suite d’un accord ou d’une volonté politique entre Etats concernés.
Par contre, la majorité de Burundais vivant en Occident, soit disant réfugiés sont des faux. Nous le disons ici ouvertement car c’est méchant de leur part, de venir en Occident, inventer des récits salissant leur pays pour obtenir des avantages que leur procure la régularité de leur séjour en Occident : de l’argent pour vivre, gratuité des soins, scolarité de leurs enfants, facilités de voyages…….
Pour cette catégorie de faux réfugiés, la bonne volonté du Gouvernement du Burundi ne suffira pas, car dans leurs calculs ; que ce que je gagne et que je perds en rentrant, le choix est vite fait ! Ils sont confortés dans cette position par des gouvernements Occidentaux qui par naïveté ou complicité, soutiennent ces faux réfugiés.
Le revers de la médaille est que des citoyens occidentaux, semblent de plus en plus , ne plus croire en leurs dirigeants qui, sous prétexte de solidarité internationale sont, en quelque sorte, entrain de favoriser ce flux de migrants ; d’où une remontée spectaculaire et dangereuses des partis d’extrême droite ici et là.
Pour conclure, la problématique de ces migrants Burundais ou refugiés, si vous préférez, risque de connaitre de nouveaux développements. En effet, des gouvernements Occidentaux ont déjà compris que ce phénomène n’arrêtera pas le processus démocratique en marche au Burundi, et sont disposés à négocier la normalisation des relations avec le pouvoir qui sera issu des élections de 2020.
C’est dans cette optique que le gouvernement Français a déjà annoncé sa volonté de reprise de la coopération ; et que la Belgique et le Burundi viennent d’échanger leurs Ambassadeurs réciproques, après plus de deux ans de flottement. Parions que des politiciens Burundais intelligents de la diaspora, comprendront à temps cette évolution et qu’ils vont profiter de la nouvelle conjoncture.
CIRAMUNDA Richard