Une bande des Sindumuja en uniformes démantelée par les forces de l’ordre

Les forces de l’ordre viennent de neutraliser une cohorte de membres du mouvement terroriste « Sindumuja ». En effet, après une attaque avortée de ces malfaiteurs, ils ont été pris en chasse par les forces de l’ordre dans les rue de la Capitale Bujumbura.

Le Bilan est de 3 malfaiteurs tués et 2 capturés avec diverses armes et munitions récupérées.

La détermination de ces fauteurs de troubles, à ce jour, n’a pas encore réussit à tromper la vigilance des vaillants éléments des forces de l’ordre burundaises, que nous félicitons au passage.

Les adeptes de ce mouvement honni par la population burundaise mais appuyé par les néocoloniaux, feraient mieux de s’amender et participer au dialogue national en cours afin qu’ils cessent de crever comme des mouches, pour rien, dans des aventures belliqueuses sans issue .

Compléments de l’AFP :Trois assaillants ont été tués et deux autres arrêtés, vendredi 4 décembre à Bujumbura, après avoir tendu une embuscade à un haut responsable de la police qui n’était pas dans son véhicule, a annoncé une source policière.

Les cinq assaillants, en uniforme de l’API (Appui pour la protection des institutions), une unité d’élite de la police, ont tiré à la roquette et au fusil d’assaut sur le véhicule du général Christophe Ndayishimiye, chef des unités spécialisées de la police, sur une des avenues les plus fréquentées de la capitale, près du centre-ville, a expliqué un haut gradé de la police ayant requis l’anonymat.

« Les forces de l’ordre sont intervenues tout de suite (…) trois insurgés ont été tués, deux autres capturés et plusieurs armes saisies », a déclaré cette même source, précisant que le général Ndayishimiye n’était pas dans le véhicule pris pour cible et qu’aucun occupant n’avait été blessé.

« Civils déguisés en policiers »

Selon un cadre du Service national de Renseignement (SNR), les assaillants étaient des « civils déguisés en policiers » et non des membres de l’API.

Le général Ndayishimiye, connu sous le sobriquet de « Wakenya » (« le boîteux »), a combattu durant la guerre civile (1993-2006) dans la rébellion du CNDD-FDD, devenue en 2005 le parti au pouvoir quand son chef Pierre Nkurunziza a été élu chef de l’Etat.

Ruvyogo Michel