Le Gouvernement sort un communiqué rejetant la date du 6 janvier imposée pour la suite du dialogue Inter-Burundais

Bujumbura rejette la coercition de la médiation. Une médiation par définition écoute les parties, puis fait la synthèse des idées exprimées. Elle ne décide pas à leur place. Le gouvernement a raison de rejeter un calendrier lui imposé. Le transfert à Arusha se justifie certainement par le fait que Museveni a d’autres urgences, dont sa campagne électorale. Mais c’est une arme à double tranchant. Symboliquement Arusha2 peut signer la mort de Arusha 1, et ouvrir l’autoroute au conflit ethnique, que le Burundi avait déjà résolu.