Des représentants du Conseil de sécurité de l’ONU prévoient de se rendre au Burundi en janvier pour tenter d’empêcher le pays de sombrer dans la guerre civile, mais ils n’ont toujours pas reçu l’accord du gouvernement burundais, ont indiqué jeudi des diplomates.
Les Etats-Unis avaient proposé de se rendre au Burundi en décembre, mois durant lequel ils tenaient la présidence tournante du Conseil de sécurité, mais la visite n’a pas pu se matérialiser.
« C’est très important pour le Conseil de sécurité de se rendre au Burundi et nous faisons tout pour que cela puisse se faire », a déclaré l’ambassadeur adjoint des Etats-Unis à l’ONU, David Pressman.
« La situation est mouvante, dangereuse et mérite la pleine attention du Conseil », a-t-il expliqué.
Le Conseil de sécurité a proposé cette visite après le rejet par le président burundais, Pierre Nkurunziza, du déploiement de soldats de l’Union africaine (UA) pour tenter d’enrayer le cycle des violences. Le président du Burundi a menacé de recourir à la force contre les troupes de l’UA.
Selon des diplomates s’exprimant sous couvert de l’anonymat, la visite, si elle obtient l’aval du gouvernement, aurait lieu entre le 15 et le 22 janvier.