Histoire Burundi: Quelques repères chronologiques: 1993 – 2002

Les anciens dignitaires burundais qui veulent fausser encore une fois le dialogue inter-burundais la suite dans le désordre politique des deux anciens présidents hutus au milieu de Buyoya et Bagaza
les_anciens_dignitaires_burundais.doc01 JUIN 1993
Election présidentielle : Melchior NDADAYE est élu au premier tour avec 64,75 % des suffrages exprimés, tandis que le major Pierre BUYOYA , président en exercice, ne reçoit que 32,4%.
03 juin 1993 :
Marche manifestation d’étudiants tutsi pour contester le résultat de l’élection présidentielle.
11 juin 1993 :
Bujumbura : tentative de coup d’Etat. L’entourage du président Buyoya étouffe l’affaire.
29 juin 1993 :
Election législatives : le frodebu, parti du président élu , remporte 65 sièges sur 81 au Parlement ; l’Uprona , l’ancien parti unique en obtient 16.
02 au 03 juillert 1993 : Bujumbura tentative de coup d’Etat : le directeur de cabinet du Président BUYOYA est impliqué.
10 juillet 1993 : Bujumbura : investiture du président Melchior NDADAYE et formation du gouvernement Kinigi Uprona.

 21 oct: Le premier président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, un Hutu, est assassiné lors d’un coup d’Etat manqué fomenté par des militaires tutsis, quatre mois seulement après son élection. La chasse à l’homme embrase tout le pays qui sombre dans les massacres interethniques, entraînant de près d’un million de réfugiés (HUTU) et de déplacés (Tutsi)
Les affrontements dégénèrent en une guerre civile qui oppose depuis l’armée à des mouvements rebelles hutus.
28 octobre 1993 :
Kigali : un sommet sur le Burundi réunit le président rwandais Juvénal HAVYARIMANA, le premier ministre tanzanien John samuel MARESERLA, le premier ministre zaïrois Faustin BIRINDWA, le premier ministre rwandais Mme Agathe UWILINGIYIMANA ainsi que le secrétaire général de l’OUA, Salim ahmed SALIM et l’égyptien M Said REFAAT, envoyé du Président en exercice de l’OUA, le Burundi est représenté par le ministre Jean MINANI, représentant du gouvernement légitime en exil. Le sommet condamne le putsch et demande la mise en place d’une force de stabilisation ayant pour mission rétablir la confiance et la sécurité dans le pays.
25 novembre 1993 :
Bujumbura : M Ahmed OULD ABDALLAH, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la capitale burundaise.
Année 1994–
13 janvier 1994 :
La constitution est amendée afin qu’il soit possible au parlement d’élire un président a.i de la République
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