Une guerre sans merci contre le Burundi.

Ces derniers temps, nous assistons à un chantage médiatique contre le gouvernement démocratiquement élu du Burundi. Tantôt les militaires et les policiers burundais ont commis tels crimes, tantôt ils vont bientôt commettre un tel crime. Et lorsque rien n’arrive, des bandits formés à l’étranger se donnent le courage ainsi que l’audace d’attaquer des installations militaires et policières.

Ces genres d’attaques ne sont pas condamnés par les médias occidentaux comme si les militaires et les policiers burundais n’ont pas droit à la vie et n’ont pas des familles à supporter. On a récemment vue des images des scènes de violence imputés aux gouvernements burundais et pourtant la langue utilisée par ces bandits dans la vidéo n’est ni kirundi, kiswahili moin encore le français qui sont les langues parlées au Burundi. Demain ou le lendemain, on sera pas surpris qu’on nous présente le sang des vaches ou d’autres animaux comme étant des burundais. Nous avons été surpris de voir que les photos des cadavres retrouvés dans le charnier de Maluku à Kinshasa, ont été présentés comme étant des burundais tués par leur gouvernement. Mon Dieu, même si on n’aime pas un gouvernement, il faut avoir de la honte lorsqu’on veut calomnier ce dernier.

Ce qui s’agitent en incitant l’armée et la police sont les mêmes gents habitués à utiliser l’armée et la police dans des répressions ethnique. Heureusement que l’armée et la police burundaise ne sont plus à caractère ethnique, elles sont à caractère burundaise (nationale). En écoutant les dires de certains anciens dirigeants burundais, on a l’impression que la démocratie est en panne dans ce pays, mais lorsqu’on regarde de très près, on remarque que la démocratie au Burundi est belle et bien une réalité et non une fiction. C’est aussi une fois dans l’histoire de ce pays que n’importe qui au pays peut critiquer le gouvernement et continue de vivre, on remarque aussi que les gens sont autorisés de protester ; ce qui n’est pas le cas au Rwanda actuel. Nous devons vraiment reconnaître cela et donner le crédit là où il se doit.

Comme je l’avais déjà mentionné dans mes précédents articles, il est surprenant que ceux qui ne voulaient pas la force étrangère au Burundi, sont devenus des champions dans les chantages pour que cette force entre au pays. Cette force a déjà été refusée par les burundais, on ne voit pas ce quelle viendrait faire au Burundi. J’ai beaucoup apprécié la sincérité ainsi que la ténacité avec laquelle le gouvernement burundais a abordé cette idée de faire venir une force étrangère sur son territoire.

Les burundais savaient ce qu’ils veulent et personne d’autre ne viendra leurs dire autre chose. Toutefois, le burundais et leur gouvernement ne doivent pas espéré que leurs ennemis lanceront des bonbons sur eux, mais des flèches empoisonnées.

UviraOnline: Kennedy Huruma Nashimbi