Le parquet général du Burundi a invité mardi les pays hébergeant les putschistes du 13 au 14 mai 2015 et leurs alliés (tous en fuite à l’étranger) de les arrêter et de les
Selon Agnès Bangiricenge, Secrétaire générale de la Cour Suprême, ces personnes sont au nombre de 34 dont 21 civils, 12 anciens officiers de la police ou de l’armée et un officier répondant au nom de Général Major Ntiranyibagira Jérémie. Y figure également une femme du nom de Marguerite Barankitse responsable de l’ONG locale Maison Shalom au chef-lieu de la province de Ruyigi à l’est du pays avant de s’exiler.
Parmi les 21 civils figurent l’ancien premier Vice-président de la République Bernard Busokoza du parti UPRONA, l’ancien porte-parole du Président de la République Léonidas Hatungimana du parti présidentiel CNDD FDD et l’ancien porte-parole de ce parti, Onésime Nduwimana.
Parmi les 12 officiers de l’armée et de la police, la justice burundaise recherche l’ancien ministre de la Défense nationale Général Major Gaciyubwenge Pontien, l’ancien chef d’Etat Major de l’armée Général Major Niyombare Godefroid et l’ancien porte-parole de la police nationale OPC1 Bakundukize Liboire.
Des anciens journalistes sont aussi recherchés, notamment Nduwimana Patrick qui dirigeait la radio privée BONESHA FM, Bob Rugurika qui dirigeait la très populaire Radio Publique Africaine (RPA) et Innocent Muhozi qui dirigeait la radiotélévision Renaissance.
Des anciens défenseurs des droits de l’homme figurent aussi sur la liste des personnes à arrêter comme le responsable de ACAT-Burundi. Alexis Sinduhije, président du parti MSD.
Le Parquet Général demande aux pays hébergeant toutes ces personnes de les arrêter et de les mettre à la disposition de la justice burundaise afin qu’elles répondent des faits qu’elles ont commis, a indiqué Agnès Bangiricenge, dans un communiqué qu’elle a lu mardi soir sur les ondes de la radiotélévision nationale.
Source: Agence de presse Xinhua
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