Le CISCAP a tenu en date du 20 février 2016 son Assemblée Générale au cours de laquelle deux points étaient à l’ordre du jour : l’évaluation de sa première activité annuelle et le renouvellement de son comité.
1. L’évaluation de l’activité annuelle du CISCAP
La mission du CISCAP ayant été de donner une voix à ceux qui soutiennent le candidat du CNDD-FDD S.E Hon.Pierre NKURUNZIZA aux élections présidentielles de 2015 au Burundi, mais qui malheureusement sont muselés par un environnement médiatique international favorable aux membres des organisations de la société civile et opposants radicaux, le CISCAP, à travers les objectifs qu’il s’est fixés, est généralement satisfait de ses réalisations. S.E Hon. Pierre NKURUNZIZAa été démocratiquement élu et sa victoire a été validée par les institutions et instances habilitées. Malheureusement, les organisations de la société civile et opposition radicales appuyées par certaines forces extérieures ont essayé de défier par la violence sa candidature et sa victoire en organisant des manifestations galvanisées par une tentative de Coup d’Etat et une insurrection à travers quelques quartiers de la capitale Bujumbura, ne représentant même pas 1% du territoire national. La campagne de médisance et de désinformation orchestrée autour de ces faits a créé une certaine incertitude au sein de certains partenaires du Burundi, en particulier l’Union Européenne par la voix de la Belgique, amenant ainsi ceux-ci à prendre des décisions de nuisance contre le paisible peuple burundais et certains de ses dirigeants.
Toujours manipulés par les organisations de la société civile et de l’opposition radicales qui brandissaient la menace de graves violations des droits humains et d’un spectre de génocide au Burundi, ces partenaires ont malheureusement initié des projets de résolutions contre le Burundi allant du gel de l’aide financière aux menaces d’intervention militaire à l’instar de la Mission Africaine de Prévention et de Protection au Burundi (MAPROBU). Le CISCAP n’a ménagé aucun effort pour dénoncer ce comportement. Il constate avec satisfaction que tous les efforts consentis dans ce sens par tous ceux qui de près ou de loin soutiennent S.E Hon. Pierre NKURUNZIZA et son Gouvernement commencent à produire ses effets. En effet, la population burundaise et les amis du Burundi ont prouvé au monde que le Burundi faisait face à un complot extérieur initié par ceux qui voulaient à tout prix déstabiliser le Burundi, prendre le pouvoir et contrôler ses ressources. La mobilisation sans précédent de la Communauté Internationale dans ce sens et dans ce petit pays du monde en est révélatrice. Le CISCAP remercie à cet effet le peuple burundais, certains pays de la région, certains pays membres de l’Union Africaine, et certaines puissances qui continuent à s’inscrire en faux contre cette campagne et à défendre la souveraineté du Burundi. Par ailleurs, il regrette le comportement de certains médias belges, surtout wallons, en l’occurrence La libre Belgique, RTBF…, qui continuent à saper les efforts de paix et de réconciliation en cours au Burundi en propageant des rumeurs et des mensonges émanant des membres des organisations de la société civile et de l’opposition radicales exilés en Belgique et instigateurs des actes de terrorisme en cours au Burundi.
La raison d’être de l’Union Européenne, partenaire historique du Burundi, étant la paix, le CISCAP, conformément à la résolution 2248 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, invite l’Union Européenne à prendre des mesures fermes contre les membres des organisations de la société civile et de l’opposition radicales burundaises réfugiés sur le territoire européen qui prônent le renversement du pouvoir et des institutions démocratiquement élus au Burundi par la force en se lançant dans des actes de terrorisme à l’image des jets de grenades à l’aveuglette de ces derniers jours sur une population paisible et innocente en particulier les femmes et les enfants. L’expérience ayant montré que ce genre d’actes de terrorisme s’exporte de plus en plus, le CISCAP interpelle pour ce faire la Communauté Internationale, en particulier l’Union Européenne, à agir vite et à prendre des mesures concrètes car les conséquences à court terme peuvent paraître nationales mais à long terme devenir internationales.
Quant aux pays voisins, en particulier le Rwanda, le CISCAP rappelle que seul un bon voisinage et une non-ingérence dans les affaires internes de chaque pays demeurent l’unique garant de la stabilité et de la paix. Il remercie ces pays d’avoir accueilli les réfugiés burundais sur leurs territoires respectifs, signe de solidarité. Toutefois, l’histoire continue à montrer qu’aucun réfugié d’un pays voisin accueilli sur le territoire burundais n’a jamais constitué une menace pour la sécurité et la stabilité de son pays d’origine. Ainsi, selon le principe de la réciprocité, les pays voisins du Burundi ayant aussi accueilli des réfugiés burundais devraient s’assurer qu’aucun acte déstabilisateur ne soit conduit par ces derniers. Ces réfugiés doivent être protégés selon le droit international et surtout doivent garder le statut de civil. En cas de besoin, le gouvernement hôte doit faciliter leur retour au pays.
L’un des objectifs du CISCAP étant d’appuyer le dialogue entre citoyens burundais sur leurs besoins et leurs préférences, le CISCAP se réjouit du travail en cours de la Commission Nationale de Dialogue Inter-burundais (CNDI) et salue tous les efforts y relatifs afin de trouver des solutions durables aux défis auxquels font face les Burundais actuellement. Il en profite pour rappeler qu’une solution aux problèmes burundais doit être avant tout burundaise. Néanmoins, compte tenu de l’environnement international et de ses contours, le CISCAP ne peut exclure la contribution tant morale que financière des partenaires et amis du Burundi. La CNDI devra en outre en rester maître.
2. Le renouvellement du comité.
Le deuxième point analysé par l’Assemblée Générale du CISCAP a été le renouvellement du comité. Attendu que le règlement intérieur du CISCAP prévoit le mandat du comité d’une année non renouvelable, il a été donc sujet de choisir une nouvelle équipe coordinatrice du CISCAP. A partir du 15 avril 2016, cette équipe sera présidée par Alain ININAHAZWE en remplacement du Dr. Innocent BANO. La mission confiée à la nouvelle équipe sera, une fois tous les six mois, de contribuer matériellement à la réalisation d’une activité de développement communautaire initiée par S.E le Président de la République, Hon. Pierre NKURUNZIZA. Le CISCAP appelle à cet effet à la mobilisation de tous ses membres pour accomplir cette mission.
Fait à Bruxelles, le 20 février 2016.
Le Président: Dr. Innocent Bano
Le secrétaire exécutif: Florien Ntwari