Une victoire incommensurable pour le parti CNDD-FDD au Burundi.

Après douze années de guerre civile, le Burundi dispose à présent d’un gouvernement démocratiquement mis en place. Le processus de reconstruction  a commencé dès l’arrivée au pouvoir du Parti CNDD-FDD.

Le parti s’est donné des objectifs qui visent un développement intégral du peuple burundais et depuis 2005, les résultats sont remarquables dans plusieurs secteurs de la vie du pays. L’assiduité au travail avec intérêt principalement projeté au bien être de la population à la base traсe indubitablement une victoire distinctive aux prochaines élections.

Il convient de faire une migration  aux différents domaines de la vie afin de démontrer pourquoi le  parti CNDD-FDD est inégalable au Burundi :

Dans le domaine de la santé, une Politique Nationale de la Santé basée sur l’accès universel aux services et soins de santé de base afin de réduire la charge très élevée de morbimortalité a été mise place. Les indicateurs de santé  comme (accès à l’eau potable et aux services nutritionnels de base, habitat adéquat, hygiène et assainissement, comportement favorable à la santé,..) se sont généralement améliorés.

La construction et l’équipement de nouvelles infrastructures, la formation du personnel, la décentralisation des services notamment avec la mise en place des districts sanitaires, la gratuité de certains médicaments chers comme les ARV contre le VIH/SIDA et des soins médicaux aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans ont permis de réaliser des progrès importants sur les plans de l’accessibilité et de la qualité des services.

L’exemple  récent et appreciable est la construction des laboratoires de référence d’analyse médicale dans les provinces de Ruyigi,Gitega et Cibitoke.

 

Dans le secteur de l’éducation, la gratuité du primaire a provoqué une augmentation spectaculaire des taux bruts de scolarisation. Cette déclaration a été saluée par un nombre colossal des familles et l’UNESCO n’a pas tardé  d’y prendre réaction en disant « Voici une chose incroyable pour le Burundi de s’engager dans la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, d’assurer une éducation pour tous les enfants ».Ce programme du gouvernement d’assurer  les droits des enfants à recevoir une éducation est venu à point nommé étant donné que le niveau des revenus  était encore  critique dans la majorité des familles.

Réduction de la pauvreté, protection sociale et travail :

La réponse du gouvernement en vue de réduire cette pauvreté a été de mettre en œuvre des programmes sectoriels retenus dans le CSLP I. Dans cette logique, des ressources supplémentaires ont été affectées aux secteurs de l’agriculture, de l’eau, aux infrastructures rurales, à la santé et l’éducation.

Concernant la protection sociale, diverses initiatives existent, telles que des systèmes d’assurance sociale reposant sur l’emploi et des systèmes de prestations universelles et d’assistance sociale. Les prestations des soins de santé, particulièrement en faveur des groupes démunis, le secteur de l’assurance a été développé, les opportunités de travail pour la population essentiellement active ont été créées sans oublier la politique d’harmonisation des salaires, une politique qui était depuis longtemps vouée  à l’échec pour  tous les gouvernements qui ont existé. L’adoption de la nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté (CSLP II) a permis au gouvernement de capitaliser les acquis de la première  stratégie en mettant l’accent sur les nouvelles préoccupations de développement et les nouveaux besoins exprimés par les populations à la base. Parmi eux, figurent l’emploi des jeunes et des femmes et la protection sociale.

Dans le secteur agricole et d’élevage, des mesures pour la protection de l’environnement et la lutte contre la dégradation de la biodiversité ont été prises. Pour cette raison, le ministère en charge a intégré dans ses politiques, stratégies, plans, programmes et projets, les activités liées à la conservation de l’agrobiodiversité et de la biodiversité sauvage.

Des efforts considérables ont été fournis dans ce secteur afin d’augmenter le niveau de vie de la population. Les mesures visant à réduire la pollution du sol, la mise en place d’une usine qui fabrique des Fertilisants Organo-Minéraux(FOMI), l’introduction de nouvelles cultures comme le riz par exemple dans certaines régions du pays ont enregistré des résultats positifs.

Un autre pas  important vient d’être franchi par le parti CNDD-FDD avec la création des coopératives « SANGWE » sur toutes les collines du pays. Dans cet angle, chaque colline a reçu un soutien financier pour pouvoir réaliser  les projets d’autodéveloppement dont parmi ceux-ci, l’agriculture et l’élevage sont priorisés.

Soulignons en passant que ces initiatives de création des coopératives s’ajoutent à d’autres déjà prises il y a quelques années comme à titre exemplatif, la   décentralisation du pouvoir où chaque commune du pays est dotée d’une somme de 570 000 000 FBU. A cet effet, chaque commune exerce ses propres travaux de développement qui répondent obligatoirement aux besoins de la population à la base . Nous citons par exemple la construction des écoles, des centres de santé et des hôpitaux, le traçage des routes, la construction des marchés modernes, des barrages hydroélectriques, des terrains de jeux,etc.

Toutеs ces réalisations expliquent  pourquoi tous ceux qui essaient de manipuler le peuple  burundais n’y arrivent pas , le peuple sait déjà distinguer le marteau de l’enclume.

Par Thaddée BIGIRIMANA