Génocide rwandais: Le Président des Interahamwe, agent du FPR

ROBERT KAJUGA, le président des interahamwe, ces bandes de criminels qui ont massacré Hutu et Tutsi à Kigali en 1994, était un tutsi. Un agent du FPR. Il n’était d’ailleurs pas le seul. Comme le dit le colonel Luc Marshall devant le Sénat français en 2014, et qui faisait partie des commandants de la MINUAR en 1994 à Kigali, le FPR pouvait arrêter les massacres quand il voulait. Mais c’était dans son intérêt que les massacres continuent, qu’ils soient publicisés, pour déclasser complètement les Hutu du partage du pouvoir, et ne pas appliquer les accords d’Arusha qui stipulaient ce partage. Selon plusieurs témoignages dignes de foi, le FPR avait réussi à infiltrer ses agents dans tous les services, y compris au sein de l’Armée et de la Présidence. Etant donné que Kagame comptait sur le génocide pour s’emparer du pouvoir, il aurait été impensable qu’il ait laissé au hasard ce secteur prioritaire. C’est là qu’entre en jeu Robert Kajuka, un tutsi. Non seulement il s’infiltre dans les bandes de hutu, mais il en prend le commandement. Il fera croire aux hutu qu’ils ont le même combat, mais c’est lui qui portera les massacres sur les télévisions du monde entier. C’est ce que voulait Kagame.

D’un côté il y a les rites, les célébrations, les commémorations, de l’ autre il y a la vérité qui se cache derrière. Grand respect pour les morts, qui qu’ils soient, parce qu’ils ont perdu l’essentiel: la vie. Mais, au-delà du tissu de mensonges étendu pendant plus de vingt ans pour cacher la vérité et dévier les enquêtes, le responsable dernier du génocide rwandais reste le même: KAGAME. L’étincelle qui a mis le feu à la poudre jaillit sur commande de Kagame: l’abattage terroriste de l’avion des Présidents Habyarimana et Ntaryamira. Les anciens compagnons de Kagame le disent clairement: c’est lui qui a ordonné l’assassinant de Habyarimana. Morts le président de la République et le Chef d’Etat major del’armée, il n’y avait plus d’autorité responsable à qui imputer un génocide. Excepté le chef des interahamwe, l’exécutant, qui était l’émissaire de Kagame. Et donc Kagame en personne.

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