La démangeaison guerrière de Kagame (kuribwaribwa) envers le Burundi semble prendre une autre tournure. Malgré l’envoi massif de déstabilisateurs en armes, le Burundi est resté imperturbable. Du moins, les résultats sont minces et surtout Kagame lui-même y a laissé les plumes, quand les USA ont reconnu qu’il entraînait militairement les réfugiés burundais.
lusaka deux événements auxquels Kagame est certainement mêle montrent qu’il change de tactique, ou qu’il joue à la diversion. N’avait-il pas promis durant la célébration du génocide que ses opposants seraient frappés sans qu’ils sachent d’où vient le coup ? Et voilà, les réfugiés rwandais et burundais de la Zambie, grand bassin de l’opposition contre Kigali ont été massacrés, leurs biens volés par la foule en furie. Il est plus que probable que ce soient les espions de Kagame qui aient monté la colère des natifs contre ces étrangers. On se souviendra que le même scénario était arrivé en Afrique du Sud, quand Kagame préparait l’assassinat de Karegeya et Nyamwasa. Le trou pratiqué sur la poitrine des cadavres est la même signature que sur les victimes de Mutakura, ce qui laisse penser que ce sont les agents de Kagame qui l’ont fait pour terroriser les réfugiés. Kagame a en effet très peur des opposants qui s’enrichissent parce qu’ils pourraient utiliser l’argent pour financer une rébellion contre son régime.
Le deuxième événement, c’est une attaque transfrontalière qui aurait frappé une position de la police à Gisenyi (Rubavu). Kigali l’attribue aux FDLR basés en RDC, ce que nient les autorités congolaises. Certaines opinions affirment que cette attaque est une mise en scène de Kigali, pour trouver un prétexte de retourner au Congo, en ces moments délicats préparatoires aux élections. Ou bien, il veut venir au Burundi par la voie la plus longue, en descendant par le Kivu, puisqu’il n’a pas réussi à traverser par la Kanyaru.
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