Clarification des questions relevées dans le journal EastAfrican, édition juillet 2020

EAST AFRICA COMMUNTIY

Le Secrétariat de la Communauté Est-africaine saisi l’occasion pour clarifier les fausses déclarations et des informations erronées figurant dans l’article de l’édition actuelle du journal de l’EastAfrican. D’emblée, nous souhaitons affirmer que nous avons beaucoup de respect pour l’EastAfrican journal, qui sert le public régional en soulignant, entre autres, le processus d’intégration de l’EAC.

Tout d’abord, le journal rapporte que les employés de la CAE dont les contrats renouvelables ont pris fin ne seraient plus autorisés à exercer leurs fonctions après avoir été déclarés persona non grata à la Communauté. Ce n’est pas vrai parce que les fonctionnaires ayant des contrats renouvelables sont libres d’accéder aux bureaux de la CAE alors même qu’ils s’acquittent de leurs fonctions en attendant le renouvellement de leurs contrats par le Conseil. Certains membres du personnel travaillent également à domicile, ce qui est la pratique dans la plupart des lieux de travail du monde entier depuis le déclenchement de la pandémie de coronavirus.

Le renouvellement de tous les contrats de personnel est effectué par le Conseil des ministres, qui est l’autorité de nomination de tous les employés de la CAE en dessous du niveau des cadres. Le Conseil, qui ne s’est pas réuni depuis plusieurs mois en raison de questions indépendantes du contrôle de la Communauté, doitSt Réunion extra-ordinaire à partir de 10E à 11E juillet 2020 avec le renouvellement des contrats de personnel parmi les points à l’ordre du jour.

Deuxièmement, elle est également trompeuse, car le journal proclame que l’Assemblée a adopté une résolution visant à expulser la République du Burundi et la République du Soudan du Sud.

Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. La motion présentée par l’honorable Aden Omar Abdikadir recommandait au Conseil d’exhorter le Sommet à appliquer les articles 132 paragraphes 4 et 146 du Traité pour l’établissement de la CAE. L’article 132 paragraphe 4 dispose que le «budget de la Communauté est financé par des contributions égales des États partenaires et des recettes provenant de dons régionaux et internationaux et de toute autre source qui peut être déterminée par le Conseil».

L’article 146, en revanche, dispose que le « sommet peut suspendre un État partenaire de participer aux activités de la Communauté si cet État ne respecte pas et ne respecte pas les principes et objectifs fondamentaux du traité, y compris le non-respect des engagements financiers envers la Communauté dans un délai de dix-huit (18) mois.« 

Les articles 132 paragraphes 4 et 146 sont clairs sur les obligations de tous les États partenaires et les sanctions dues à celles qui font défaut. Dans l’état actuel des choses, tous les États partenaires, à l’exception d’un seul, sont en défaut d’obligations. Il n’est donc pas clair pourquoi le journaliste a pointé du doigt deux États partenaires et a déclaré qu’ils seraient expulsés.

Troisièmement, l’article indique que l’Assemblée souhaite que le président du Conseil des ministres et le secrétaire général soient censurés pour ne pas avoir présenté le budget 2020/2021 de la Communauté avant les 30E Date limite de juin.

Conformément aux règles et règlements financiers du CAE, les prévisions budgétaires de la CAE étaient prêtes au début de mars 2020. Une réunion du Conseil qui devait se tenir plus tard ce mois-là pour approuver les estimations a été reportée en raison d’une demande de la République du Soudan du Sud qui a déclaré qu’elle était toujours en train de mettre en place le Gouvernement de transition d’unité nationale.

Le Traité prévoit un quorum pour les réunions de la CAE en tant que présence de tous les États partenaires. En avril, la République du Burundi a écrit pour informer le Secrétariat qu’elle ne serait pas disponible pour participer aux réunions de la CAE à partir de 27E Avril au 25E mai 2020 alors qu’elle se lançait dans des campagnes pour les élections présidentielles, parlementaires et municipales qui se sont déroulées le 20E mai 2020. Cela signifie qu’aucune réunion du Conseil ou d’un autre organe de la CAE ne peut être convoquée.

Une prochaine réunion du Conseil prévue pour le mois de juin 2020 a également dû être reportée après le décès du ministre des Affaires de la CAE, la République du Soudan du Sud, le 2Nd juin 2020.

La Communauté est en outre entrée dans une autre longue période de deuil après la disparition du président burundais Pierre Nkurunziza le 8E juin 2020.

Tous ces événements expliquent le retard du Conseil à déposer le budget 2020/2021 de l’exercice 2021 avant l’EALA d’ici les 30E date limite de juin, comme l’exige le Traité.

Différents États partenaires ont demandé à différents moments le report des réunions pour diverses raisons. Comme nous l’avons dit précédemment, le Conseil des ministres de la CAE devrait maintenant convoquer ses 41St Réunion extra-ordinaire à partir de 10E à 11E Juillet 2020 par vidéoconférence avec le budget de l’exercice 2020/2021 comme point principal de l’ordre du jour.

En outre, l’article implique que le mauvais sang entre le Secrétaire général du Burundi, d’une part, et le Président de l’EALA et le Président du Conseil des Ministres du Rwanda, d’autre part, est en partie responsable de l’impasse budgétaire.

Il n’est pas clair, d’après les éléments de preuve, que le journaliste tire la conclusion d’un mauvais sang entre les trois hauts fonctionnaires de la Communauté. Il n’y a pas eu d’allusion à une telle relation pendant le débat à l’Assemblée. Les rumeurs, les insinuations et les mensonges purs et simples ne sont pas censés faire partie de nouvelles dures comme l’article principal d’un journal respectable comme The EastAfrican.

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Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Simon Peter Owaka Agent principal des relations publiques

Département des communications et des affaires publiques Secrétariat de la CAE
Arusha, Tanzanie Tél. : +255 768 552087 Courriel : sowaka [at] eachq.org

À propos du Secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’Est :

La Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) est une organisation intergouvernementale régionale de six États partenaires, comprenant le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda, dont le siège est à Arusha, en Tanzanie.