101 nouveaux cas confirmés de coronavirus enregistrés en une semaine de dépistage systématique à Bujumbura. Ces cas confirmés de coronavirus ont été enregistrés sur un échantillon de plus de 4000 prélèvements effectués depuis le 6 juillet dernier, date du lancement officiel de la campagne de dépistage « systématique, volontaire et gratuit » à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, qui compte plus d’un million d’habitants, selon le bilan publié, ce mercredi, par le ministère de la Santé.
L’Hôtel Méridien Source du Nil sert de site de dépistage, dans le centre-ville, l’Ecole technique secondaire de Kamenge (ETS), au nord, et la paroisse de Kanyosha, au sud de Bujumbura.
Les trois sites devaient initialement accueillir, chacun, une moyenne journalière de 200 personnes et ces prévisions ont été vite débordées, selon les statistiques de cette première semaine.
La répartition géographique de ces cas montre une prévalence marquée de la pandémie dans les zones Nord et Centre de Bujumbura, épicentre de la Covid-19.
Les services du ministère de la Santé indiquent que 6.697 prélèvements ont été effectués sur des cas suspects depuis la déclaration officielle de la pandémie, en fin mars dernier.
Sur les 6.697 prélèvements, 269 sont revenus positifs à la Covid-19 pour 207 guérisons et un décès lié à des « pathologies associées ».
Les autorités sanitaires du Burundi ont adopté un traitement symptomatique ou « probabiliste » de la Covid-19, basé sur la combinaison de l’Hydroxychloroquine/Chloroquine, l’Azithromicine, le zinc, la vitamine C, le paracétamol et la prise en charge psycho-sociale dès les premiers signes de fièvre, toux, congestion nasale, mal de gorge, céphalée, myalgie, malaise, perte d’odorat et de goût.
La campagne de trois mois de dépistage massif est appelée à se généraliser à l’ensemble du pays, selon le ministère de la Santé publique.
Dans le cadre des mesures de prévention et de lutte contre la pandémie, une quantité mensuelle de 10 millions de savons, à moitié subventionnée par l’Etat, a été mise sur le marché burundais.
Le prix du savon, qui se distingue des autres par la couleur bleue foncée, a été plafonné à 150 francs burundais, soit moins d’un centime du dollar américain.
PANA