A l’ouverture de la retraite du gouvernement, ce mardi 21 juillet en province de Ngozi, le président de la République Evariste Ndayishimiye a déclaré que les questions de lutte contre la corruption et l’injustice seront étudiées.
«Des défis préoccupants qui nécessitent des solutions seront étudiés», a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye dans son discours d’ouverture. Il cite notamment la bonne organisation de la chose publique «pour qu’elle soit utilisée pour l’intérêt général» et la bonne analyse des décisions à prendre «pour lutter avec la dernière énergie l’injustice, la corruption et garantir une justice pour tous».
Selon le chef de l’Etat, la question des relations du Burundi avec la sous-région et d’autres pays lointains sera aussi analysée. Le général «NEVA» a signifié aux membres du gouvernement présents à Ngozi qu’ils n’y sont pas pour se reposer. «Nous sommes ici pour nous creuser les méninges, renforcer nos capacités, collecter nos contributions et principes qui nous aideront dans la mise en œuvre des objectifs et projets pour les Burundais» a déclaré le successeur du président Nkurunziza.
D’autres problèmes seront étudiés
«Douze problématiques seront étudiés au cours de la retraite», dira Jean Claude Karerwa Ndenzako, porte-parole du président de la République. En tête de liste viennent la corruption, la bonne gestion du patrimoine de l’Etat, la question du chômage des jeunes, l’enseignement, l’avenir de la jeunesse et le développement.
M. Karerwa Ndenzako citera aussi la lutte contre l’impunité, la lutte pour les droits de l’Homme. Sans oublier l’aménagement du littoral du lac Tanganyika, la lutte contre les catastrophes naturelles et la sauvegarde de l’environnement. Et il a indiqué que la retraite durera trois jours.
Par Emery Kwizera