A propos d’un « ligala de fous » de KARAYENGA Athanase et ses amis exterminateurs (par Niyongabo Philippe)

Un dialogue de deux journalistes de vision opposée sur le Burundi.
Niyongabo Philippe journaliste indépendant et pacifique qui entre dans le cœur d’Athanase Karayenga , un journaliste radical qui se croit expérimenté mais ayant trempé dans plusieurs pouvoirs dictatoriaux au Burundi : de Micombero, Bagaza, Buyoya 1 et Buyoya 2.

Monsieur Karayenga Athanase, devant moi j’ai trois articles que vous aviez rédigés.
1. La médiation Mkapa cadavérée
2. Mkapa écarte définitivement une résolution pacifique du conflit
3. Burundi le grand voyage vers un trou noir
4. Ligala de fous chez Mkapa à Arusha, un plan de guerre du Palipehutu

Par mon indignation contre toi Athanase Karayenga, ce n’est pas votre personne que je ne donne pas un titre d’honneur en parlant « toi » mais ton article incéndiaire.Je commence par une manipulation que vous auriez passée sur la radio télévision nationale au Burundi après août 1977. Vous dites que vous faisiez partie de la délégation burundaise qui accompagnait Bagaza dans une visite officielle au Rwanda voisin. Vous dites que le même jour, avant même que vous vous installiez dans l’hôtel vous avez pu interviewer l’ancien administrateur territorial Rwanda-Urundi. Sans entrer en détail, vous avez trempé dans plusieurs actes de désorienter par des manipulations la communauté que se soit nationale ou internationale.

Monsieur Karayenga Athanase, en prétendant que vous auriez fait l’interview avec Jean Paul Harroy gouverneur du Rwanda et du Burundi quand il représentait avant l’indépendance la tutelle belge sur le Rwanda-urundi.

Quand vous prétendez qu’il vous aurait révélé qu’il était plus ami des hutu rwandais que des Tutsi burundais. Qu’insinuez-vous ?

Quand vous avancez que malgré ce que vous racontiez dans l’article que le magnétophone était éteint et que vous échangiez en « of » Que cachez-vous au juste ? Que vous avez fait un montage bien sûr.

Sur la soi-disant question de la révolution sociale au Rwanda en 1959, sur la question que le Rwanda a flambé et pas le Burundi, que Jean Paul Harrow aurait répondu qu’il garde un souvenir je cite « ses meilleurs amis politiques étant les Hutu du Rwanda et ses pires ennemis politiques étaient les Tutsi du Burundi Que pensez-vous quand vous disiez cela au Burundais à l’époque Monsieur Karayenga ?

KARAYENGA Athanase je le vois rire aux éclats.

Haha haha, tu sais Monsieur NIYONGABO Philippe dans notre métier, le sens allégorique de nos phrases possède deux parties tranchantes
Rira qui lira le dernier.

Tout ce que j’ai raconté aux burundais sur cet interview est un montage grotesque bien sûr, faute d’enregistrement c’est invérifiable. Si tu étais à ma place Philippe au temps de Micombero et Bagaza, tu pouvais constater notre façon d’orienter nos articles.

Ma deuxième question

Monsieur Athanase KARAYENGA pourquoi tu t’insurges contre la CVR (commission vérité et réconciliation) contre les commissions prévues par l’Accord de Paix et de Réconciliation d’Arusha, contre le Conseil de la Communication actuelle, la commission nationale indépendante pour les droits humains, le conseil national de sécurité, pourquoi ces organes prévus par la constitution au Burundi tu les considères comme caduque, n’ont plus de base légale. Qu’insinuez-vous quand vous ajoutez cette petite phrase qu’on se le dise urbi et orbi
Athanase Karayenga dans son cœur il médite et me parle

Tout ce qui n’a pas été élaboré par mes compatriotes hima est caduc au Burundi. Y compris tout ce que fait le pouvoir actuel à Bujumbura même si tout allait dans le bon sens.
Je réaffirme ce que j’ai dit pour refuser à croire à la CVR.

Pourquoi donc, grands dieux, un citoyen américain, chinois, russe ou africain payerait-il des taxes pour que mon pays participe au financement d’une institution qui au Burundi n’a plus aucune base légale ? Il faudrait d’abord sortir de l’ambigüité et de la fourberie du système politique burundais. Le pouvoir burundais ne peut vouloir une chose et son contraire, le beurre et l’argent du beurre comme le dit l’adage (agateka aho kamye) Niyongabo, je suis déçu car je n’aimerais jamais ce peuple bantou. Mon père m’a donné le nom KARAYENGA et je ne changerai jamais. Adieu CVR. On ne t’aimait pas trop. Requiscat in pace. Aeternam. Amen. Alleluia.

Monsieur KARAYENGA Athanase

Vos prédilections sur le Burundi quand vous dites je cite : »au but de son errance, les esprits clairvoyants prédisent que le régime de Pierre NKURUNZIZA pourrait être happé et avalé par un trou noir intergalactique, une sorte de poubelle cosmique.

KARAYENGA Athanase

Je n’aime pas ceux qui soutiennent le CNDD-FDD et le président NKURUNZIZA Pierre. Les foules des manifestants malgré eux devraient exiger aussi que le pays quitte immédiatement la planète terre car tout le monde mais absolument tout le monde déteste le Burundi à présent et je dois saboter tout effort de réconciliation ou de souder ce peuple. C’est un pays à la dérive que je dois enfoncer le clou dans ce cœur des Burundais qui se cherchaient.

UNE QUESTION TRÈS IMPORTANTE MONSIEUR ATHANASE KARAYENGA

Vous avez exposé votre venin envers le peuple burundais. Quelqu’un m’a suggéré vous poser une question qui me tenait au cœur aussi. Je suis franchement indigné de l’article que vous avez passé récemment sur le site de http://www.bujumbura.be

Pourquoi vous aimez parler du F.N.L, du génocide des tutsi à tort ?

Avant que vous répondiez à ma question, avant d’attendre à une réponse qui viendra de votre bouche Monsieur Karayenga Athanase, je suis très déçu de vous. Je m’insurge contre l’article que vous venez de publier sur le site de http://www.bujumbura.be. Je me demande pourquoi notre confrère CIRAMUNDA Richard n’a pas calculé les conséquences des articles pareils qui préparent savamment le terrain à un génocide ou à la haine. Les gens qui se souviennent encore des événements de 1972 ont vu surgir des tracts incitant les Hutu à massacrer les Tutsi. Nous les journalistes connaissons la capacité des individus de mauvaise volonté pour un travail pareil.

L’histoire peut condamner le fond et la forme de l’article mais le concepteur ou le cerveau peut croire qu’en incitant un groupe à des actes pareils, l’autre groupe pourra répondre par la même méthode avec les mêmes atrocités du tract. Nous l’avons vu et c’est dommage pour ceux qui sont démoniaques dans ce genre de manipulation. Karayenga sait que l’ampleur de ces tracts de violence est une abomination et il sait de quoi je parle quand en 1972 au passage des militaires à Rumonge, Nyanzalac, Minago, Kigwena, les militaires de Micombero appliquaient les même méthodes d’extermination à tout être qui bouge dans le but de répondre à la violence par la violence.

Monsieur Athanase Karayenga comme vous aimez souvent parler du FNL vous adorer la libération ? Si oui vous aimez la force nationale de libération dans un sens figuré et cette libération concerne uniquement ton ethnie pour éviter de le publier ici.

Quand vous parler du Palipehutu dans ton article, une force nationale de liquidation des Tutsi selon la richesse de vos comparaisons, vous donnez ensuite les méthodes similaires du FNL pour se libérer ou pour liquider. Quel objectif avez-vous dans votre tête monsieur KARAYENGA ? Êtes-vous un radical extrémiste qui se cache dans l’art journalistique ?

Comme si vous prépariez les esprits sur un génocide que vous insinuez sur le Burundi, dans votre ligala de fous chez Mkapa à Arusha, vous vous moquez savamment de l’autre ethnie hutue dans un plan de guerre du PALIPEHUTU et cela ne vous honore pas.

Ensemble essayons de trouver quelque chose qui rassemble notre peuple au lieu d’apprendre à d’autres extrémistes comme vous les différentes méthodes d’exterminer des innocents au Burundi.

Niyongabo Philippe, journaliste indépendant