Pourquoi s’obstine-t-on à toujours harceler le peuple burundais ? On ? Ce sont ces gens qui, manipulés jusqu’au fond d’eux-mêmes s’emploient, de nuit comme de jour, à nous salir en échafaudant sans scrupule, avec toujours la même irresponsabilité qui les caractérise, des rapports truffés de contre-vérités sur la situation sociopolitique dans notre pays.
La Fédération internationale des droits de l’Homme, puisque c’est d’elle qu’il s’agit dans cet éditorial, vient de rendre public un rapport mensonger comme d’habitude sur le Burundi, dans lequel elle indique notamment que notre pays est au bord du gouffre au regard de la situation sociopolitique y prévalant. Dès l’annonce de ce rapport, le ministre en charge des droits de la personne humaine au Burundi Martin Nivyabandi l’a aussitôt rejeté, en indiquant qu’il s’agit d’un rapport mensonger et insultant de plus sorti tout droit de la manipulation.
Le ministre martin Nivyabandi a fait remarquer l’espoir qui est venu se réinstaller dans les cœurs des Burundais en raison de la paix, de la sécurité et de la bonne situation des droits de la personne humaine qui sont une réalité vivante dans notre pays.
La Fédération internationale des droits de l’Homme et tous ceux qui l’aident dans cette sale besogne de mentir, de salir et d’insulter un peuple respecté dans sa paix, sa sécurité et ses droits, auraient-ils la mémoire courte ?
Auraient-ils déjà oublié qu’en sa dernière séance du mois de juin, le Conseil de sécurité de l’Onu n’a pas marqué son accord avec le contenu du rapport des experts onusiens mandatés par le Conseil des droits de l’Homme pour élaborer et présenter une enquête sur la situation des droits de l’Homme au Burundi ?
Auraient-ils déjà oublié que les pays ACP-UE, lors de leur dernière conférence tenue à Malte, cet Etat insulaire de la Méditerranée, n’ont pas adhéré à la proposition faite par la Belgique de durcir les sanctions contre le Burundi et d’y envoyer des troupes ?
Auraient-ils déjà oublié les nombreux témoignages des délégations étrangères venues visiter notre pays pour s’enquérir de la situation de paix et de sécurité y prévalant, et qui ont noté avec satisfaction les avancées positives réalisées en ce domaine ?
Oser affirmer, sur le toit du monde, que le Burundi est un pays au bord du gouffre, relève tout simplement de la mauvaise foi, de l’irresponsabilité, de la malhonnêteté et d’une volonté délibérée de nuire. En ce qui nous concerne, nous ne pouvons que nous féliciter d’une dynamique pour la consolidation de la paix et de la sécurité enclenchée dans tout le pays, et c’est la meilleure chose que nous pouvions souhaiter.
Certes, une autre guerre va s’engager contre les détracteurs du peuple burundais, mais les seuls dégâts à craindre seront de leur côté, la sérénité demeurant notre meilleure arme et notre meilleur remède.
Pour ce qui est de la situation des droits de l’Homme au Burundi, il suffirait, en ce 55e anniversaire de notre indépendance, de se souvenir des conditions fort pénibles dans lesquelles étaient contraints de vivre les Burundais pendant l’occupation coloniale. La colonisation a été pour celles et ceux qui l’ont vécue, une période de non droit.
L’indépendance s’est alors imposée par la raison, consacrant ainsi la promesse de la primauté du droit et de la justice sur l’arbitraire et l’injustice. Aujourd’hui, cette exigence s’exprime dans la Constitution qui garantit à chaque citoyen la défense légitime de ses droits.
Le seul gouffre que nous connaissons est celui existant entre un passé colonial déshumanisant et un présent éloigné de cette douloureuse époque.
Louis Kamwenubusa