Depuis 2005, une opportunités en or a été donné au peuple burundais de se choisir leurs leaders. Mais les anciennes politiques de l’estomac ont demeuré et ont usé de toute leur force pour perpétuer la culture d’arriver au pouvoir par les coup d’état militaires .
C’est ainsi qu’en 2007 déjà, deux ans après la mise en place d’un système démocratique réel Marie Kadege, le bras droit de l’ancien dictateur de Rotovu échoua à renverser le pouvoir.
Trois ans après, en 2010, ils tentèrent une autre voie d’arracher le pouvoir au peuple plus déterminé à soutenir la démocratie, par la fabrication de plusieurs mensonges pour faire discréditer le pouvoir de Bujumbura sur le plan international. Le fameux ADC-Ikibiri conçu à cet effet fut comme une poudre dans le vent. Je ne sais pas si l’Histoire aura même le temps de s’en souvenir.
La période 2010-2015 fut tellement tumultueuse que l’agenda qui a été pendant dix ans caché fut dévoilé: revenir aux années noires de notre histoire ! Ces mêmes individus nostalgiques du pouvoir par la force, aidés par une poignée d’individus au sein du parti au pouvoir tentèrent encore une fois d’enterrer la démocratie le 13 mai 2015 au milieu des manifestations dites pacifiques dont les dommages dépassent néanmoins l’entendement humain (routes détruites, voitures calcinées, policiers violentés et battus, hommes brûlés vifs etc … ).
Plusieurs mouvements dits contre le pouvoir alors en place revendiquèrent les attentats terroristes qui ont suivi cette tentative de faire tomber la démocratie. Mais le cas le plus intéressant est celui du CNARED qui regroupe plusieurs nostalgiques du pouvoir et qui, chaque fois qu’il y a élections au Burundi et conscients qu’ils ne peuvent pas être élus par la voie normale des urnes font faire pression diplomatique sur Bujumbura libre et libérée en passant par leurs anciens collaborateurs occidentaux avec qui, ils ont sans doute des « accords » cachés.
C’est dans cette optique que Sieur Alexis Sinduhije vient de soumettre à l’Union Européenne un projet de « Gouvernement de transition » et que dans la foulée Louis Michel fait voter une Résolution au Parlement Européen que le Conseiller du Président Willy Nyamitwe qualifie de « sans effet ».
Comme si ces « vieux » qui n’ont rien apporté au Burundi que la zizanie et la corruption étaient frappés par une MYOPIE politique , ils ne veulent pas comprendre qu’on est en 2017, au 21ème siècle ou encore au 3ème millénaire et que les yeux de la majorité de Burundais sont déjà fixés sur 2020 et que la machine du développement est en marche. Venez au Burundi et voyez ces belles routes macadamisées et ces concerts pendant les weekend, pour ne citer que ceux-là !
Ainsi , »Ubuja gusha buratagata ». Ce 8 juillet 2017, en Belgique, lors de ce qu’ils ont appelé « journée de la diaspora », comme ses prédécesseurs, professeur Charles Nditije admet qu’il est incapable de s’ériger contre la volonté du peuple burundais. Devrait-il réussir l’équation que le prof de Maths Nyangoma et Dr en Médecine Jean Minani ont échoué ? Quelle panacée disposerait-il pour combattre le peuple ?
Je leur fais cette « torche » par un très très grand rendez-vous populaire: 2020 élections, sans nul doute, pour subir le même verdict populaire et à peine avoir 0,00001% de voix à l’image de 2005, 2010 et 2015. Peut-être pour la quatrième fois verront-ils qu’il est grand temps, s’il n’est pas tard, pour eux de retraiter et d’avoir un œil simple et manger paisiblement ce qu’ils ont eu depuis 1960 jusqu’en 2005.
Dites-leur que les temps « Kigobe, Kajaga » (1994) sont révolus !
Appollinaire Nishirimbere