Le nouvel ambassadeur de Chine au Burundi, Li Changlin, a promis vendredi d’accélérer la coopération sino-burundaise dans divers secteurs au cours de son mandat diplomatique dans ce pays de la région des Grands Lacs, directement frontalier du Rwanda au nord, de la Tanzanie au sud-est et de la République Démocratique du Congo (RDC) à l’ouest.
L’ambassadeur Li s’exprimait dans un point de presse tenu dans les enceintes de la présidence de la république burundaise où il venait de présenter ses lettres de créance au président du Burundi, Pierre Nkurunziza.
« Je fournirai tous mes efforts pour renforcer la coopération sino-burundaise dans divers secteurs socio-économiques en général et en particulier dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et de l’énergie », a-t-il promis.
En 2017, les relations sino-burundaises sont allées de l’avant particulièrement au niveau des échanges de visites au plus haut niveau.
En effet, en mai dernier, le vice-président chinois, Li Yuanchao, a effectué une visite officielle au Burundi ; alors que deux mois auparavant, soit en mars dernier, le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Alain-Aimé Nyamitwe, avait séjourné en Chine pour une visite officielle.
Dans le cadre de la mise en œuvre du sommet de Johannesburg du Forum sur la coopération sino-africaine tenu en décembre 2015, la Chine est en train d’appuyer nombre de projets au Burundi, dont la construction du Palais présidentiel qui prendra fin en février 2018, le chantier de la centrale hydroélectrique de Ruzibazi, la télévision numérique, l’internet à haut débit, le centre agricole pilote dont l’inauguration est attendue en décembre prochain et l’augmentation du nombre de bourses d’études universitaires et de formation de courte durée en Chine, ainsi que l’opération « marche vers la lumière » ayant permis à beaucoup de patients burundais souffrant de cataracte de recouvrer la vue.
En 2016, dans le cadre de l’aide humanitaire d’urgence et de sécurité alimentaire, la Chine a offert au Burundi 5.262 tonnes de riz étuvé ; et, pour l’année en cours, le gouvernement chinois s’apprête à livrer une même quantité de riz au gouvernement burundais.
Pour aider le Burundi à augmenter la production du riz, des experts chinois ont déjà réussi, sur les champs d’essai, à « élever la production du riz dans des proportions trois fois plus élevées » que la moyenne locale.
Dans le cadre de la coopération culturelle sino-burundaise, le diplomate chinois a annoncé l’arrivée en octobre prochain à Bujumbura d’un groupe d’artistes chinois de la minorité ethnique mongole, en octobre prochain à Bujumbura.
French.xinhuanet.com, 2017-09-23 00:28:55