Grâce à l’ONG italienne baptisée «Institut pour la coopération universitaire (Icu) » travaillant au Burundi depuis 2015, les centrales hydroélectriques de Kigwena, de Nyabikere, de Butezi et de Ryarusera ont été réhabilitées. Elle a collaboré avec l’Agence burundaise d’électrification des zones rurales (Aber).
Quatre mini centrales hydroélectriques ont été réhabilitées par le projet dénommé « Institut pour la coopération universitaire(Icu)». Il s’agit de la centrale hydroélectrique de Kigwena, de la centrale hydroélectrique de Nyabikere, de la centrale hydroélectrique de Butezi et de la centrale hydroélectrique de Ryarusera. Cela ressort de la présentation des réalisations du projet « Icu» en date du 25 octobre 2017. Selon le représentant de l’ONG Icu au Burundi, Marco Ziliotto, cette organisation italienne a été fondée 1966. Au Burundi, le projet existe depuis 2015. A son actif, ladite ONG compte environ 480 projets répartis dans 40 pays à travers le monde. Il fait savoir que les secteurs principaux de son intervention sont le développement rural et agricole, la santé et la nutrition, l’eau et l’énergie ainsi que la formation professionnelle. L’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de l’accès aux services énergétiques de la population rurale au Burundi à travers une plus grande disponibilité et fiabilité de l’approvisionnement énergétique.
L’énergie renouvelable présente beaucoup d’avantages
D’après Ziliotto, « Icu » envisage la promotion de l’auto-développement à travers le renforcement des capacités en établissant des relations solides avec les partenaires locaux. C’est pour cette raison que le projet travaille en étroite collaboration avec l’Agence burundaise d’électrification des zones rurales (Aber) en vue d’appuyer le ministère burundais de l’Energie et des mines dans sa stratégie d’extension de l’énergie électrique renouvelable en zones rurales. Il a précisé que l’énergie renouvelable est en général une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement. Elle est considérée comme inépuisable. A la différence du charbon et du pétrole, les énergies renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique sont en théorie inépuisables. Il n’a pas manqué de signaler les avantages que présentent les énergies renouvelables. Avec l’intervention de l’Homme, le climat a changé. Il a parlé de l’électricité qui est inépuisable avant de parler du prix qui est également stable. Dans son intervention, le directeur général de l’Aber, Jacques Dusabumwami, a remercié ladite ONG qui a d’abord pensé à la proposition de l’Union européenne. Le projet « Icu» a travaillé dans un contexte qui n’était pas facile. Avec l’année 2015, il y avait certaines situations qui ne l’arrangeaient pas du tout. Il a fait remarquer qu’il y avait pas mal d’activités prévues. Grâce à la bonne collaboration, des activités auxquelles on n’avait pas pensé ont été exécutées. Il a exprimé son espoir que même dans l’avenir, d’autres activités pourront être exécutées pour autant que les possibilités de financement le permettront. Il a évoqué la demande qui a été soulevée par la population de la commune Nyabikere. Cette dernière a souhaité que l’énergie solaire ne soit pas fortement utilisée pendant la journée pour qu’elle soit plus utilisée pendant la nuit. Aussi, l’administration sera sensibilisée pour que l’énergie soit utilisée rationnellement. Les moulins attendent par exemple la nuit pour travailler au moment où les ménages ont plus besoin de l’éclairage.
MASTA SHABANI, http://www.ppbdi.com/