Nommé récemment en qualité de représentant spécial de l’Union africaine pour la région des Grands lacs et chef du Bureau de liaison de l’organisation continentale au Burundi, le Congolais aura une lourde mission en raison notamment des défis sécuritaires et de développement qui s’y présentent.
Pour ses nouvelles fonctions, l’ancien ministre des Affaires étrangères compte sur la collaboration de tous les Etats de la région, même s’il jouit de toute la confiance du Conseil de paix et de sécurité qui lui avait souhaité « plein succès dans ses nouvelles fonctions », lors de sa réunion du 27 octobre dernier, au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba (Ethiopie).
La Conférence internationale sur la Région des Grands lacs (CIRGL), actuellement présidée par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, a été organisée suite aux nombreux conflits politiques qui ont marqué cette région. Le plus marquant fut le génocide rwandais de 1994, ayant occasionné plus de 800 000 victimes et renforcé l’instabilité politique en République démocratique du Congo. La création de la CIRGL résulte de la reconnaissance de la dimension régionale de ces conflits et de la nécessité d’un effort concerté en vue de promouvoir la paix et le développement durable dans la sous-région.
La CIRGL comprend onze Etats membres qui sont: l’Angola; le Burundi; la République centrafricaine; la République du Congo; la République démocratique du Congo; le Kenya; l’Ouganda; le Rwanda; le Soudan; la Tanzanie et la Zambie.
Nestor N’Gampoula, 06-11-2017 14:36, http://adiac-congo.com