Le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, a appelé lundi les policiers chrétiens africains à « travailler en synergie » pour préserver la vie humaine au cours des opérations quotidiennes de sécurisation de leurs compatriotes respectifs.
Le président Nkurunziza, qui ouvrait officiellement à Bujumbura les travaux de la 7ème Conférence des associations des policiers chrétiens africains (PACPAC) prévue du 13 au 17 novembre dans la capitale burundaise, a saisi l’occasion pour recommander aux policiers participants de s’armer sans cesse dans leur mission confiée, de l’éthique et la déontologie professionnelle.
Quatorze pays africains, à savoir le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, la République démocratique du Congo (RDC), l’Ouganda, le Soudan du Sud, le Nigeria, la Zambie, le Malawi, l’Afrique du Sud, le Togo, le Botswana, le Cap-Vert et le Liberia, prennent part à ces assises policières.
D’autres délégations policières, venus d’autres continents (Amérique, Asie et Europe), notamment les ressortissants du Canada, des États-Unis, de la Grande Bretagne et de l’Inde, participent également à ces travaux.
« Vous devez être sans cesse des policiers rompus à la discipline en étant de vrais leaders en tout et partout pour apporter votre pierre à l’édifice dans la consolidation de la sécurité de l’Afrique et du monde entier, à l’éradication des fléaux de corruption et de diverses formes de criminalité qui gangrènent encore par ici par là nos pays africains. Dans cette noble mission, vous devez vous servir comme boussole, le principe sacro-saint de résolution pacifique des conflits », a recommandé le président burundais.
Au nom d’autres délégations policières africaines, Kibinga Wa Muturi, chef de délégation kenyane, a demandé à ses confrères policiers africains, à prêcher par l’exemple, dans la « construction » des corps policiers africains acquis à la vision d’une police de « proximité » populaire.
Pour sa part, Marc Bardsley, qui a représenté la police des États-Unis, a emboîté le pas à son collègue kenyan, en plaidant pour le recours « permanent » au dialogue avec diverses couches populaires africaines dans la résolution des conflits locaux, dans l’ultime but de prévenir d’éventuelles bavures policières.
Les participants à ces assises policières panafricaines, envisagent à l’issue de ces travaux programmés sur quatre journées, de soumettre auprès des chefs d’Etat africains dont les pays abritent des démembrements de la PACPAC, un plaidoyer sur l’amélioration de la cohésion des corps policiers africains d’ici l’horizon 2030.
Xinhua