L’opposition « radicale » burundaise doit se reprendre, personne à quelque exception près, n’est plus en mesure de comprendre ses doléances.
Le fait que cette opposition ait voulu jouer avec la mémoire sélective, à propos des malheurs qu’à connu notre pays, en dit long sur ses intentions.
Si cette opposition radicale a la mémoire courte, nous lui suggérons de réécouter le Discours de Mr BIGIRIMANA Jacques, Chef de l’opposition Extraparlementaire parlementaire , qui s’exprimait la semaine dernière, à propos des agissements de la CPI.
De notre avis, l’opposition radicale manque cruellement d’imagination, lorsqu’elle ose défier la médiation et même les chefs d’Etats de la région, en déclinant l’invitation lui adressée pour un énième round d’Arusha.
Seraient ce les grosses sommes engrangées en 2015 et 2016 par les Barankitse, Rugurika Mbonimpa et autres Nininahazwe … qui leur leur font faire le gros dos ?
Parions qu’ils vont faire bientôt face à deux problèmes majeurs.
1. Devoir expliquer à des Occidentaux qui ont cru aveuglement en cette opposition radicale, comment elle a pu oser construire sur un tel mensonge grossier. Par exemple où se trouve le génocide annoncé tambour battant ? Combien de voix peut elle vraiment obtenir dans une élection ?
2. Cette opposition radicale devra surtout expliquer aux nombreux réfugiés qu’elle a manipulé et jeté dans l’exil, aux jeunes qu’elle a lancé contre les forces de l’ordre, que tout cela n’était que pour servir des intérêts égoïstes d’opposants mauvais perdants et impitoyables .
Au fond, c’est finalement une bonne idée que le pouvoir Burundais refuse à cette opposition radicale, toute concession. Cela créerait en effet, un mauvais précédent : » je perds les élections, j’organise une manifestation violente, je tue et fais fais tuer, j’accuse l’autre partie, j’obtiens des fonds de certains occidentaux et, en prime, j’exige un Accord de participation au pouvoir ».
MURIKIRA Major