Burundi : Gitega/bonne gouvernance: la corruption, ennemie du développement durable

Source : RTNB, le 06/12/2017

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption édition 2017, le Ministère à la présidence en charge de la bonne gouvernance et du plan a organisé mercredi le 06 décembre 2017 un atelier d’échanges au chef lieu de province de Gitega.

Cet atelier a été organisé à l’intention du personnel de la magistrature, les cadres de la police ainsi que les administrateurs communaux de cette province.

La journée internationale de lutte contre la corruption se célèbre le 09 décembre de chaque année, le thème au niveau mondial est: « Unis contre la corruption pour le développement, la paix et la sécurité « .

Au Burundi le thème est: « Tous ensemble contre la corruption, ennemie du développement durable ».

Selon J. Bosco Ntahimpera, assistant du ministre de la bonne gouvernance et du plan qui a ouvert cet atelier, la corruption est l’obstacle primordial pour le développement durable. Il indique en outre que même les projets de développement ne peuvent pas aboutir à leur fin lorsque la société est très corrompue.

Une société corrompue devient dangereuse car, a-t-il précisé, les justiciables qui ne reçoivent pas une justice équitable peuvent recourir à la justice populaire laquelle engendre des crimes.

J. Bosco Ntahimpera conseille les parties prenantes à éviter d’être corrompu car l’homme corrompu n’a plus d’honneur, il devient l’esclave du corrupteur.

Au cours des échanges, les participants n’ont pas nié que la corruption est une réalité dans les services publics surtout dans les domaines de roulage, dans la justice, dans l’administration, dans l’éducation etc.

Toutefois les participants sont convaincus que la lutte contre la corruption est l’affaire de tout le monde, ils sont donc appelés à contribuer afin d’éradiquer ce fléau qui handicape le développement durable du pays.

Quant aux participants, ils se sont engagés à dénoncer toute forme de corruption dans leurs secteurs respectifs. Ils ont demandé aux juridictions compétentes d’œuvrer pour traquer les corrompus et les corrupteurs et de protéger les dénonciateurs.