Le gouvernement compte prendre des mesures importantes pour augmenter les recettes afin de s’assurer que l’objectif fixé soit atteint, cela transparaît dans le projet de loi fixant le budget général de l’Etat en 2018, voté par l’assemblée nationale mercredi le 13 décembre 2018.
L’Office burundais des recettes (OBR) va s’atteler à l’élargissement de l’assiette fiscale, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale notamment par le suivi électronique à partir des postes frontières jusqu’aux bureaux de dédouanement, la mise en place du recouvrement des arriérés et la maitrise des exonérations.
Concernant les recettes courantes, dans ce projet de loi, les prévisions pour l’exercice 2018 ont été fixées sur base des réalisations au 30 septembre 2017 et celles des trois années antérieures d’une part, et sur base des hypothèses macroéconomiques et des mesures envisagées à prendre, d’autre part.
Ainsi, dans ce projet de loi, au 30 septembre 2017, les recettes courantes totalisent un montant de 558,6 milliards de francs burundais sur des prévisions annuelles de 720,2 milliards, soit un taux de réalisations de 77,6%.
Les recettes fiscales hors exonération en 2018 sont estimées à 727,8 milliards de francs burundais contre 664,2 milliards en 2017, soit une augmentation de 9,6%. A ce sujet, les prévisions de recettes générées par les impôts sur le revenu, les bénéfices et gains en capital sont projetées à 177,9 milliards de francs burundais en 2018 contre 162,3 milliards en 2017, soit une augmentation de 9,6% due principalement à l’augmentation des impôts sur le revenu des personnes physiques et des personnes morales.
Les recettes provenant des impôts intérieurs sur les biens et services sont projetés à 451,8 milliards de francs burundais en 2018 contre 404, 8 milliards en 2017, soit une augmentation de 11,6 % due essentiellement à l’augmentation des impôts généraux sur les biens et services et des droits d’accises.
Les impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales sont estimés à 98 milliards de francs burundais en 2018 contre 97 milliards en 2017, soit une augmentation de 1,1 % due aux droits de douane et aux autres droits d’importation.
Les impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales sont estimés à 98 milliards de francs burundais en 2018 contre 97 milliards en 2017, soit une augmentation de 1,1 % due aux droits de douane et aux autres droits d’importation.
A propos des recettes non fiscales, elles passent de 56 milliards de francs burundais en 2017 à 61,3 milliards en 2018, soit une augmentation de 9,6%. Cette situation s’explique par la hausse des revenus de la propriété, des ventes de biens et services ainsi que l’accroissement des droits administratifs.
Les recettes proviendront également des dons en capital qui passent de 366 milliards de francs burundais en 2017 à 372,2 milliards en 2018, soit une augmentation de 1,7 %.
Il est à rappeler que les ressources totales du budget général de l’Etat passent de 1152,7 milliards de francs burundais en 2017 à 1224,1 milliards en 2018, soit une augmentation de 6,2%.
BUJUMBURA, 15 déc (ABP)