Dans son discours de circonstance à la suite des discussions à huis clos, l’Ambassadeur de l’Union européenne, Claude Bochu, a déclaré que les échanges ont principalement porté sur la gouvernance, les droits de l’Homme, le climat des affaires, la coopération sur la scène internationale entre le Burundi et l’UE, la création d’emplois, le développement économique, les infrastructures, etc.
« Ce sont des échanges que nous souhaiterions voir se prolonger à l’avenir et c’est dans l’esprit de l’Accord de Cotonou qui prévoit ce genre de dialogue », a-t-il précisé.
L’Ambassadeur Bochu a également souligné avoir remis une lettre d’invitation pour une tournée européenne « dont il appartiendra au gouvernement burundais de définir certaines modalités de concert avec les autorités françaises ou européennes ».
Et d’ajouter que cela faisait longtemps qu’un Ministre burundais « n’est plus allé ni à Bruxelles, ni à Paris, donc je suis très content d’avoir fait cela ».
Dans son mot Ministre Albert Shingiro a rappelé que les Etats membres de l’UE sont des partenaires très importants pour le Burundi depuis de longues années. « N’eut-été cette période de 2015-2020 qui a occasionné quelques soucis ».
Ce diplomate qui a été ambassadeur du Burundi aux Nations unies a indiqué avoir discuté de beaucoup de sujets « sans tabous » avec l’ambassadeur européen. « Nous l’avons fait dans un climat de confiance mutuelle et fraternelle », a fait savoir le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Et d’espérer que d’ici peu, le gouvernement burundais et l’UE vont retourner à leurs relations traditionnelles et « lever toutes les zones d’ombre » qui ont caractérisé les relations entre les deux parties ’’durant cette petite période de cinq ans’’. « Nous commençons à voir le bout du tunnel », s’est félicité le Ministre Shingiro.
Source: Alphonse Yikeze (Iwacu)