Les grandes réalisations du Président Evariste Ndayishimiye, une année apès sa prise du pouvoir

Le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a été investi Président de la République du Burundi le 18 juin 2020. Dans son discours d’investiture, le Président Ndayishimiye s’est engagé à faire en sorte que durant son mandat, le «Gouvernement sera responsable et laborieux » et fera en sorte que « chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent ». Après une année à la tête du pays, le Président Evariste Ndayishimiye enregistre un bilan largement positif. Cet article revient sur ses grandes réalisations.

Après une année au pouvoir, le Gouvernement responsable et laborieux piloté par le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a déjà entamé plusieurs projets de développement qui portent déjà leurs fruits. La population burundaise aura été sensibilisée au respect de la loi et de la chose publique. A travers plusieurs réunions organisées à leur intention, les administratifs auront appris à servir la population. Et le Chef de l’Etat a averti que ceux qui se méconduisent seraient punis exemplairement.

Dans le cadre de la bonne gouvernance, le Président Evariste Ndayishimiye s’est investi dans la lutte contre la corruption et la fraude. Il a notamment adopté une nouvelle démarche de trancher des différents en public, accordant ainsi des occasions de dénoncer en public les abus des pouvoirs publics.

Toujours dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance dans tout le pays, le chef de l’Etat a instauré le système de boites à suggestions mises en place aux chefs-lieux de toutes les communes du pays. Selon Evariste Ndayishimiye, cette démarche permet à la population de formuler des suggestions ou de dénoncer ce qui ne va pas dans leurs localités.

Le Chef de l’Etat a également initié la mise en commun des terres en vue de développer l’agriculture et l’élevage afin d’accroitre la production. L’objectif pour le Président de la République étant de lutter efficacement contre la pauvreté, pour que « chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent », un slogan du gouvernement responsable et laborieux.

Dans une retraite sur la mise en œuvre du document de politique agricole du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage qui a été présidée par le Chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a invité les opérateurs économiques à investir dans le secteur de l’agroalimentaire pour augmenter la production afin que chacun citoyen ait suffisamment à manger et exporter le superflu à l’étranger pour avoir des devises, conformément au principe du Gouvernement responsable et laborieux.

Sous la houlette du Président de la République, cette retraite a donné des orientations aux responsables du Ministère de l’Agriculture, aux administratifs, aux hommes d’affaires ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers afin que chacun puisse jouer pleinement son rôle dans le développement du pays.

Sur le plan diplomatique, le Président Evariste Ndayishimiye a franchi un pas considérable par la normalisation des relations de coopération qui avaient été entachées par la crise de 2015. Cela a été rendu possible par la situation sécuritaire qui règne sur tout le territoire national, une situation qui a d’ailleurs permis le retour massif des réfugiés burundais en provenance du Rwanda, de la Tanzanie et autres.

Le Président de la République Evariste Ndayishimiye a toujours manifesté son entière disposition à œuvrer au renforcement des relations d’amitié et de coopération et n’a cessé de rappeler son attachement aux valeurs de fraternité, de respect et de complémentarité dans la coexistence des Nations. L’arrivée d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays en juin 2020 a nourri l’espoir d’un rapprochement entre le Burundi et les pays qui avaient rompu leurs relations de coopération.

Sous le régime Evariste Ndayishimiye, le Gouvernement du Burundi a demandé son retrait de l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies pour se concentrer sur la capitalisation des acquis de la paix, le renforcement de la cohésion nationale et le développement. Le conseil de sécurité des Nations Unies a décidé de retirer le Burundi de son agenda politique. Une décision qui intervient peu de temps après le refus du pouvoir burundais de prolonger la présence du bureau de l’envoyé spécial onusien. C’est dans ce contexte que le Burundi a également demandé la fermeture du bureau de l’envoyé spécial du Secrétaire général des nations unies et qu’il a obtenue.

Au chapitre de la bonne gouvernance, plusieurs actions ont été menées dans le but de concrétiser ses intentions de développer le pays. Le Président de la République a notamment pris position contre la corruption et les malversations économiques et a déclaré que ces mauvaises pratiques doivent être éradiquées. « L’argent du contribuable doit servir au bien- être du citoyen », a martelé Evariste Ndayishimiye.

Le chef de l’Etat a ainsi recommandé aux cadres et fonctionnaires de l’Etat de sortir de leurs bureaux pour un encadrement de proximité de la population. Le Président de la République a lui-même fait des descentes pour se rendre compte de la réalité sur terrain. Dans le cadre de la lutte contre la corruption et les malversations économiques, le chef de l’Etat n’a pas hésité à limoger les cadres de l’Etat qui se sont rendus coupables de corruption. On se rappellera par exemple de la destitution des responsables de l’Agence routière du Burundi et du Fonds national d’investissement communal (FONIC) et des agents de la police qui ont été arrêtés et exclus du corps de police.

Dans le cadre du renforcement de la bonne gouvernance économique, une campagne de collecte des taxes communales a été organisée pendant un mois témoin, pour vérifier les irrégularités dans ce secteur. Les anciens agents collecteurs de taxes et tous les comptables communaux ont été alors remplacés par de nouveaux qui se sont montrés plus efficaces.

Concernant le domaine de la santé, dès son accession au pouvoir, le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a entamé un vaste chantier dans le domaine sanitaire en vue de protéger la population burundaise. Investi dans un contexte de crise sanitaire mondiale de COVID-19 et dont le Burundi était déjà victime, le Président de la République s’est mis à l’œuvre pour lutter efficacement contre cette pandémie.

Juste après son investiture le 18 juin 2020, le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a pris une série de mesures dont la compagne de lutte contre le coronavirus COVID-19, campagne dénommée «Ndakira, sinandura kandi sinanduza Coronavirus ». Toute la population était appelée à adopter des gestes barrières contre cette pandémie mondiale. Le dépistage volontaire gratuit a été initié à travers tout le pays. Des cas positifs ont été soignés gratuitement, ce qui a permis la baisse des cas de contamination à la COVID-19.

Le Président de la République a fait savoir que le rôle de tous les burundais dans l’éradication de ce fléau était indispensable. Et d’inviter tous ceux qui présentaient les signes de cette maladie à se présenter aux différents sites de dépistage mis en place à travers tout le pays.

Pour faire face aux cas de COVID-19 importés, des centres de dépistage ont été aménagés sur les frontières à l’intérieur du pays. Les cas positifs de cette maladie ont partout été soignés gratuitement. Les résultats étaient satisfaisants dès le premier mois car, le ministère de la santé publique (MSPLS) qui prévoyait de dépister 15 mille personnes pendant les 3 mois qui allaient suivre, en a dépisté 13 mille pendant le premier mois.

En vue de freiner la propagation de la COVID-19 en milieu scolaire, le Président Evariste Ndayishimiye a ordonné le dépistage massif de tous les élèves des écoles à régime d’internat à la fin des vacances du deuxième trimestre pour se rassurer que seuls les élèves non contaminés rentraient à l’internat. Les élèves ont répondu massivement à cet appel et des séances de dépistage à la COVID-19 ont également été organisées pour les élèves externes de ces mêmes établissements scolaires à régime d’internat.

Un autre fait important dans le domaine de la santé, c’est le lancement de la campagne de construction des hôpitaux communaux par le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye. La pose de la première pierre a eu lieu à Kagwema en commune Gihanga dans la province Bubanza. Le plan étant que chaque commune soit doté d’un hôpital.

C’est une mesure qui est intervenue pour soulager la population qui devait parfois parcourir plusieurs kilomètres pour accéder à des soins de santé nécessitant des médecins. Il sied de rappeler que le Président Evariste Ndayishimiye a poursuivi l’œuvre de son prédécesseur Feu président Pierre Nkurunziza relative à la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.

Dans le secteur de la justice, le Président de la République a annoncé depuis son accession à la magistrature suprême la mesure la grâce présidentielle, une mesure qui préconisait de libérer 5 mille prisonniers. Cette mesure a commencé à être mise en œuvre depuis le mois d’avril dernier.

Le Chef de l’Etat a également promulgué la loi organique n° 1 /02 du 23 janvier 2021 portant modification de la loi organique n° 1/du 12 juin 2019, une loi qui détermine les missions, l’organisation et le fonctionnement du conseil supérieur de la magistrature.

Parmi les missions dévolues à ce conseil figurent celle de statuer sur les plaintes des particuliers ou de l’Ombudsman concernant tant le comportement professionnel des magistrats que les mal jugés manifestes, coulés en force de chose jugée ainsi que la mission de contrôler la qualité des jugements, arrêts et autres décisions judiciaires dénoncés ou portés à sa connaissance.

 
Par rédaction info net